Grégoire Pigné passe de 360 medics à PulseLife

L’entreprise lyonnaise 360 medics change de nom pour devenir PulseLife. Cofondé par le docteur Grégoire Pigné, Clotilde Petit et Romain Bruckert, cette startup se transforme en un assistant digital sur-mesure de recherches médicales en pathologie.

Le docteur Grégoire Pigné, sa sœur Clothilde Petit et Romain Bruckert lançaient, en 2014, le moteur de recherche gratuit 360 medics, conçu pour répondre aux ques­tions médi­cales des méde­cins en ayant accès à une biblio­thèque de recherches médi­ca­men­teuses. Sept ans plus tard, la medtech change de nom pour deve­nir PulseLife et se trans­forme en un moteur de recherche spécia­lisé dans le domaine médi­cal. Un chan­ge­ment expliqué par l’hy­per­crois­sance des connais­sances scien­ti­fiques qui se « multi­plient par deux tous les deux mois ». « Nous voulons que les méde­cins, infir­miers et phar­ma­ciens aient des réponses rapides quant à la mala­die de leurs patients. Ce n’est pas seule­ment un chan­ge­ment de nom mais une trans­for­ma­tion majeure à l’aide de l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle. Le but est de donner un avis rapide, effi­cace et fiable sur la patho­lo­gie du patient » explique Grégoire Pigné co-fonda­teur de PulseLife.

Un renou­veau pour les méde­cins qui permet­tra de moins « surchar­ger les hôpi­taux ». « Etant un spécia­liste en onco­lo­gie-radio­thé­ra­pie (étude des cancers de la pros­tate et de la vessie avec des rayons), j’ai du mal à soigner un patient avec une angine, donc je le renvoie chez son méde­cin géné­ra­liste. Mais avec PulseLife je pour­rai prendre en charge ce patient comme les autres méde­cins non géné­ra­listes et consi­dé­ra­ble­ment réduire la surcharge des hôpi­taux. » souligne Grégoire Pigné

« Aider les soignants partout dans le monde »

Un nouveau nom qui entraîne de nouvelles ambi­tions pour la star­tup qui a levé 10 millions d’eu­ros en 2021 auprès du groupe du mutua­liste Relyens. Déjà utilisé en Espagne et au Royaume-Uni PulseLife voit grand et veut deve­nir la prin­ci­pale appli­ca­tion des soignants et phar­ma­ciens partout dans le monde. « Nous voulons que tous les soignants puissent béné­fi­cier de notre plate­forme pour ne plus avoir à cher­cher sur Google, ce qui revient à cher­cher une aiguille dans une botte de foin. » PulseLife compte aujourd’­hui 45 parte­na­riats scien­ti­fiques avec des socié­tés savantes inter­na­tio­nales et accom­pagne plus de 600 000 soignants en France et en Espagne dont 280 000 méde­cins, 150 000 infir­miers et 30 000 phar­ma­ciens.

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