LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Éric Giorgi, un joyau entre les mains

Qui sont les grandes figures de l’hôtellerie lyonnaise ? Portrait d’Éric Giorgi.

Sitôt finies ses études à l’École hôtelière de Lausanne, Éric Giorgi rejoint la branche hôtelière du groupe familial à tout juste 22 ans à la fin des années 80. Un père à la tête d’une entreprise de bâtiment, un oncle propriétaire et gérant d’immeubles et d’un groupe hôtelier, Arteloge, qui ne demande qu’à grandir.

Il possède alors l’Hôtel des Congrès à Villeurbanne, le Lyon Métropole sur les quais de Saône et l’Espace Tête d’Or vient d’ouvrir. « On a proposé à mon père de racheter un ancien couvent des sœurs de la Providence. Il a tout de suite eu la vision du lieu. C’est un emplacement hors normes avec une vue extraordinaire sur Lyon », explique Éric Giorgi.

Quatre ans de travaux et de rénovation pour une ouverture de la Villa Florentine le 25 août 1993 avec 19 chambres. « Tous nos hôtels, on les a construits, c’est notre ADN. Comme il faut souvent rénover les établissements, savoir comment ils ont été construits est important. On ne construit pas à l’économie », précise Éric Giorgi.

Des débuts difficiles

Autant dire que la Villa Florentine, véritable joyau, a fait l’objet d’un soin tout particulier de ses propriétaires et constructeurs. Les débuts ne sont pas simples. Éric Giorgi voyage pour séduire la clientèle étrangère et décrocher le label Relais & Châteaux en 1996 au congrès de Barcelone.

Tout s’enchaîne alors : une étoile pour le restaurant au Guide Michelin en 1995 – « elle ne nous a jamais quittés depuis » –, le G7 en 1996 avec les Chirac en clients prestigieux – « un sacré coup de projecteur » – et deux extensions : neuf chambres de plus en 2003 et cinq appartements supplémentaires en 2022, avec une verrière réaménagée sur la terrasse pendant le confinement.

Certes, la période Covid n’a pas été simple à vivre, mais la Villa Florentine est une valeur sûre du groupe Arteloge. « L’inscription de Lyon au patrimoine mondial de l’Unesco a été un vrai plus, ajoute Éric Giorgi. Les clients venus via Relais & Châteaux étaient subjugués.

« Nous avons construit tous nos hôtels, dont la Villa Florentine, c’est notre ADN »

Nous, nous avons toujours beaucoup cru en cette ville. C’est pour cela qu’on n’investit pas en dehors de la région lyonnaise. » Mais, à Lyon, Arteloge investit régulièrement. Après l’Hôtel des Congrès, c’est le Lyon Métropole qui sera totalement rénové en 2026-2027 et le Park Est à Genas qui s’agrandira en 2026. Avec 660 chambres (700 ensuite) et 320 collaborateurs, Arteloge a renoué avec les bénéfices en 2022 via un chiffre d’affaires de 42 millions d’euros qui devrait atteindre les 55 millions en 2026.

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