« Ras-le-Bol des hôtels ! » Sans cesse en déplacement à l’international pour le travail, Nathalie Grynbaum et Stéphanie Marquez se sont heurtées de nombreuses fois aux problèmes de wifi, aux chambres étriquées, à une déco impersonnelle, une pauvreté d’offres hôtelières qui leur a fait grincer les dents : « Nos besoins n’étaient pas assouvis en tant que femmes d’affaires », confient Nathalie Grynbaum et Stéphanie Marquez, l’une à l’époque responsable marketing Europe d’une boîte américaine, l’autre conseillère en gestion de patrimoine chez la Maif.
Stéphanie Marquez prend les devants en 2009 et propose à son amie de se lancer dans l’aventure MiHotel, un nouveau concept hôtelier « innovant et design », 100 % digital, sans réception physique, qui répondrait enfin aux besoins des nouveaux consommateurs. « On était en vacances, Stéphanie m’a dit “Chaise longue, rosé, tu m’écoutes !”, raconte Nathalie Grynbaum. On voulait faire un hôtel idéal, avec les codes que l’on veut trouver quand on voyage : bien placé, joli, dans un immeuble au cœur de la ville avec des suites de 30 à 60 m2. »
En 2013 naissent les quatre premières suites MiHotel « colorées et modernes », destinées à une clientèle business, jeune et « techno-aguerrie » : « L’entrée se fait grâce à un code que le client reçoit par SMS avec l’adresse, lorsqu’il effectue sa réservation. C’est simple et efficace ! » Après trois levées de fonds (dont une en début d’année à 3,5 millions d’euros), MiHotel compte désormais 54 suites (dont 12 au sein de la mythique Tour Rose dans le Vieux-Lyon) et a pour objectif de compter 200 chambres à l’horizon 2026.
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