Cécile Mazaud lance une charte des chan­tiers à impact posi­tif

Cécile Mazaud - © DR

« La RSE, ce n’est pas une idée en l’air, mais un vrai axe stra­té­gique que l’on veut parta­ger avec tout l’éco­sys­tème qui nous entoure », résume Cécile Mazaud, la patronne de l’en­tre­prise fami­liale de bâti­ment et respon­sable lyon­naise de la Conven­tion des entre­prises pour le climat (CEC).

À la clé, la mise en place d’une charte des chan­tiers à impact posi­tif prépa­rée acti­ve­ment par ses équipes en lien étroit avec tous ses parte­naires (élus, écoles, rive­rains). « Un chan­tier, ça défi­gure la ville dans un premier temps, ça embête tout le monde. D’où notre volonté de chan­ger cette vision, en montrant, en amont tout l’ap­port d’un chan­tier qui vise à embel­lir un quar­tier, à utili­ser des maté­riaux biosour­cés. D’où l’idée de donner envie de visi­ter les chan­tiers, de les rendre plus acces­sible, d’as­so­cier les enfants des écoles alen­tours en leur deman­dant leur vision à travers des dessins », explique Cécile Mazaud.

Histoire de prendre en compte aussi l’inquié­tude des écoles par rapport aux chan­tiers et de nouer le contact avec les rive­rains. « On travaille sur les freins, sur les peurs pour que l’école ne voit plus les chan­tiers de la même manière ». La dimen­sion emplois n’est pas oubliée non plus « Un chef de chan­tier qui présente bien son projet à des gamins inté­res­sés, ça peut aussi susci­ter des voca­tions ». Tout cela en concer­ta­tion étroite aussi avec les élus de la Métro­pole à qui il est suggéré de ne pas taxer les palis­sades quand on fait la promo­tion d’un chan­tier… « Nous mettons de l’hu­main avec cette charte pour que les chan­tiers deviennent acces­sibles et dési­rables. Nous voulons imagi­ner les chan­tiers de demain », conclut Cécile Mazaud.

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