Invitée : Marie Rigaud, fondatrice et directrice du Printemps de Pérouges. Le festival, créé en 1996, part sur « un nouveau cycle cette année« . Il se déroule du 27 juin au 2 juillet dans le parc du Château de Saint-Maurice-de-Rémens dans l’Ain après avoir élu domicile au Polo Club de la Plaine de l’Ain plusieurs années. « La région Auvergne-Rhône-Alpes nous a remis les clés du parc. C’était la maison familiale de la famille d’Antoine de Saint-Exupéry. C’est un lieu extraordinaire au milieu d’arbres centenaires« , explique Marie Rigaud. « Nous proposons une expérience festival complète autour de la gastronomie locale, de producteurs locaux. C’est un festival plus vert, plus éco-responsable qui s’annonce ». Fidèle à son ADN d’origine, le Printemps de Pérouges est un « bel exemple d’entrepreneuriat culturel qui repose sur 150 partenaires privés au total avec du sponsoring, du mécénat, du BtoB. Les subventions publiques ne représentent que 6% de notre budget« . Lequel se monte, cette année, autour de 3 millions d’euros.
La semaine prochaine, 300 personnes seront sur le pont (y compris les bénévoles) pour faire vivre le Festival. « L’économie des festivals reste fragile, précise Marie Rigaud. Heureusement, l’Etat nous a bien soutenus pendant la crise Covid. Il faut le dire. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à l’inflation avec des +20% sur certains postes. Il y a aussi la hausse des cachets, mais il faut savoir que nous sommes dans un marché mondial et il faut faire avec ». Les têtes d’affiches de cette édition: Ibrahim Maalouf en ouverture mardi, puis Michel Polnareff le 28 juin, mais aussi Matthieu Chedid – M, Axel Bauer, Bigflo et Oli et, pour finir, le 2 juillet, Juliette Armanet. Les festivaliers pourront aussi découvrir The Stranglers, Gaëlle Buswel, Anthony Strong ou bien encore Kyle Eastwood. Il est encore possible de se rendre à l’un des concerts, excepté M, complet.
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