Nico­las Piccato : La BD mais pas que…

Nicolas Piccato est arrivé en 2021 à la direction du Lyon BD Festival, qui se tient tout le mois de juin avec des expos dans six musées et plus de 80 auteurs réunis du 9 au 11 juin dans l’ancien collège Truffaut. Ses lieux de sortie préférés : le Comœdia, des expos et quelques restaurants.

Cinéma et théâtre 🎭

De retour entre Rhône et Saône après ses études à emlyon et une carrière tour­née vers l’in­ter­na­tio­nal, le direc­teur du Lyon BD Festi­val a été séduit par le Comœ­dia : « Il y a dans cet établis­se­ment une diver­sité des origines et des types de films impres­sion­nante. Si tous les ciné­mas étaient comme le Comœ­dia, le monde se senti­rait mieux. » Côté théâtre, pas l’ombre d’une hési­ta­tion, Nico­las Piccato est fan du Comé­die Odéon. « C’est mon théâtre. Il y a une super ambiance avec, là aussi, une grande ouver­ture. »

Livres 📚

Diffi­cile pour Nico­las Piccato de distin­guer livres et BD, sachant qu’il consacre plus de temps à ce qui remplit son univers profes­sion­nel au quoti­dien. S’il faut rete­nir un livre quand même, il cite sans hési­ter L’Ano­ma­lie d’Hervé Le Tellier, où comment tendre un miroir au lecteur explo­rant la théma­tique de la confron­ta­tion à soi, le vrai soi. « Ce pas en plus, un petit pas au-delà de la réalité dans l’uni­vers des possibles ouvrant de nouveaux mondes, visuels ou litté­raires », il le retrouve aussi chez René Magritte, peintre, dessi­na­teur, graveur, photo­graphe et cinéaste belge, repré­sen­tant du mouve­ment surréa­liste.

Musées 🏛️

Il n’a pas encore eu le temps de s’y rendre, mais ce sera fait en prio­rité dès son mois de juin BD clos, Nico­las Piccato a hâte de décou­vrir l’ex­po­si­tion Obey au Musée Guimet dans le 6e arron­dis­se­ment ; tant pour le lieu que pour l’ar­tiste. Près de 1 000 œuvres de la star améri­caine du street art, Shepard Fairey, sont à décou­vrir. Le patron du Lyon BD Festi­val conseille aussi d’al­ler faire un tour à la Cité inter­na­tio­nale de la gastro­no­mie, égale­ment pour l’en­droit et pour ses expo­si­tions, aussi bien Bonnes tables, belles tables que Banquet encore là quelques semaines. « C’est quelque chose de très cultu­rel et c’est impor­tant de faire connaître l’en­ra­ci­ne­ment de la gastro­no­mie lyon­naise. »

Restau­rants 🍽️

Nico­las Piccato appré­cie l’éclec­tisme des tables lyon­naises, « cette capa­cité à propo­ser aussi bien des mets origi­naux que des plats tradi­tion­nels, des restau­rants hyper bran­chouilles et d’autres très clas­siques. » Et de citer, pêle-mêle, le Lafayette (rue Ferran­dière), le Garet, les Trois cochons ou un établis­se­ment coréen.

Festi­vals et tiers-lieux cultu­rels 🕺

S’il appré­cie Jazz à Vienne, Nico­las Piccato préfère les concerts à la Rayonne de Villeur­banne, dans les bars et d’une façon géné­rale la culture des rues aux spec­tacles coûteux. « Il faut faire atten­tion aux conte­nus, ça demande des efforts. Dans la bouffe ou dans la culture, c’est la diver­sité qui fait la richesse », affirme-t-il.

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