Cinéma et théâtre 🎭
De retour entre Rhône et Saône après ses études à emlyon et une carrière tournée vers l’international, le directeur du Lyon BD Festival a été séduit par le Comœdia : « Il y a dans cet établissement une diversité des origines et des types de films impressionnante. Si tous les cinémas étaient comme le Comœdia, le monde se sentirait mieux. » Côté théâtre, pas l’ombre d’une hésitation, Nicolas Piccato est fan du Comédie Odéon. « C’est mon théâtre. Il y a une super ambiance avec, là aussi, une grande ouverture. »
Livres 📚
Difficile pour Nicolas Piccato de distinguer livres et BD, sachant qu’il consacre plus de temps à ce qui remplit son univers professionnel au quotidien. S’il faut retenir un livre quand même, il cite sans hésiter L’Anomalie d’Hervé Le Tellier, où comment tendre un miroir au lecteur explorant la thématique de la confrontation à soi, le vrai soi. « Ce pas en plus, un petit pas au-delà de la réalité dans l’univers des possibles ouvrant de nouveaux mondes, visuels ou littéraires », il le retrouve aussi chez René Magritte, peintre, dessinateur, graveur, photographe et cinéaste belge, représentant du mouvement surréaliste.
Musées 🏛️
Il n’a pas encore eu le temps de s’y rendre, mais ce sera fait en priorité dès son mois de juin BD clos, Nicolas Piccato a hâte de découvrir l’exposition Obey au Musée Guimet dans le 6e arrondissement ; tant pour le lieu que pour l’artiste. Près de 1 000 œuvres de la star américaine du street art, Shepard Fairey, sont à découvrir. Le patron du Lyon BD Festival conseille aussi d’aller faire un tour à la Cité internationale de la gastronomie, également pour l’endroit et pour ses expositions, aussi bien Bonnes tables, belles tables que Banquet encore là quelques semaines. « C’est quelque chose de très culturel et c’est important de faire connaître l’enracinement de la gastronomie lyonnaise. »
Restaurants 🍽️
Nicolas Piccato apprécie l’éclectisme des tables lyonnaises, « cette capacité à proposer aussi bien des mets originaux que des plats traditionnels, des restaurants hyper branchouilles et d’autres très classiques. » Et de citer, pêle-mêle, le Lafayette (rue Ferrandière), le Garet, les Trois cochons ou un établissement coréen.
Festivals et tiers-lieux culturels 🕺
S’il apprécie Jazz à Vienne, Nicolas Piccato préfère les concerts à la Rayonne de Villeurbanne, dans les bars et d’une façon générale la culture des rues aux spectacles coûteux. « Il faut faire attention aux contenus, ça demande des efforts. Dans la bouffe ou dans la culture, c’est la diversité qui fait la richesse », affirme-t-il.