Holnest, le family office de Jean-Michel Aulas reçoit le pactole

L’argent de la vente de l’OL apporte de nouveaux moyens financiers à Holnest, le family office de Jean-Michel Aulas. Piloté par Patrick Bertrand et son fils Alexandre Aulas, le fonds d’investissement va intensifier ses investissements dans des entreprises du numérique et de la Tech.

« J’ai vécu deux vies fantas­tiques avec Cegid et l’OL, j’ai toujours eu le souhait d’en­tre­prendre et de réus­sir dans des domaines diffé­rents et Holnest m’ap­porte main­te­nant cette diver­sité d’ac­ti­vi­tés. Dans Holnest, je ne suis pas impliqué au quoti­dien, mais j’in­ter­viens de façon stra­té­gique et je valide les orien­ta­tions et les inves­tis­se­ments impor­tants », écrit Jean-Michel Aulas dans son auto­bio­gra­phie Chaque jour se réin­ven­ter. Et le family office de Jean-Michel Aulas change de dimen­sion avec le chèque de près de 100 millions d’eu­ros signé par John Textor pour s’of­frir les parts de l’ex-boss de l’OL.

Copi­loté au quoti­dien par son fidèle compa­gnon de route Patrick Bertrand et son fils Alexandre Aulas, Holnest compte aujourd’­hui une tren­taine de parti­ci­pa­tions – prin­ci­pa­le­ment en tant que « gros » mino­ri­taire – dans des entre­prises du numé­rique et de la Tech, à l’image de Wyz Group (solu­tions digi­tales pour l’in­dus­trie), de Vetbio­bank (biotech vété­ri­naire) ou encore d’Unico (logi­ciel de gestion de déchets)…

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Et, doté de nouveaux moyens finan­ciers, le fonds d’in­ves­tis­se­ment a prévu de passer à la vitesse supé­rieure. « Les moyens d’Hol­nest sont renfor­cés avec la cession de l’OL. Cela va peut-être accé­lé­rer les choses et nous allons pouvoir inves­tir des tickets plus impor­tants, mais nous n’al­lons pas chan­ger notre façon de penser », assure Alexandre Aulas. Et Patrick Bertrand de préci­ser : « Holnest n’a pas voca­tion à simple­ment gérer des lignes de crédits, mais à véri­ta­ble­ment s’im­pliquer et accom­pa­gner les entre­prises dans lesquelles nous inves­tis­sons. »

« Mon plus grand bonheur »


Dernier exemple en date avec le groupe Embas­sair qui a inau­guré, en début d’an­née à Miami, un « aéro­gare intel­li­gent » pour l’avia­tion privée, promet­tant « sécu­rité, protec­tion et confi­den­tia­lité des passa­gers, des équi­pages et des avions ». « Le concept a été déve­loppé par mon ami Frank­lin Devaux (l’in­ven­teur de la carte vitale et de la valise de trans­port de fonds sécu­ri­sée, ex-admi­nis­tra­teur de Cegid, NDLR), mais le projet a été mis en œuvre par son fils Franck et le mien Alexandre (…) Les choix stra­té­giques et tech­no­lo­giques sont faits par les pères, mais réali­sés par les fils. Nous sommes très fiers de cette opéra­tion », écrit Jean-Michel Aulas, toujours dans son auto­bio­gra­phie.

Qui ne cache pas, quelques pages plus loin, son plai­sir de travailler avec son fils Alexandre. « Mon plus grand bonheur est incon­tes­ta­ble­ment d’avoir redé­cou­vert mon fils ces dernières années (…). Je découvre la profon­deur d’une rela­tion père-fils que je n’ai pas pu ni su privi­lé­gier pendant trop long­temps, en n’ap­por­tant pas à mon fils ce dont il avait besoin à un moment donné. Aujourd’­hui, une confiance extrê­me­ment dense nous lie et nous permet de déve­lop­per profes­sion­nel­le­ment des projets extra­or­di­naires comme celui d’Em­bas­sair. » 

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