Apicil et la RSE, c’est un peu comme Monsieur Jourdain et la prose. Le troisième groupe français de protection sociale la pratique depuis sa naissance en 1938. « C’est lié à l’objet et à la gouvernance du groupe qui fonctionne autour du paritarisme – patronat-syndicats – et au service permanent de ses clients, explique Philippe Barret, directeur général d’Apicil. Nous sommes tournés vers l’intérêt général depuis 85 ans pour arriver aujourd’hui à une protection sociale durable. » Avec un ancrage territorial très fort, Apicil travaille sur l’inclusion et la diversité pour « ne laisser personne sur le bord du chemin. D’où notre engagement historique en faveur du handicap ».
L’entreprise lyonnaise emploie 6,1 % de travailleurs handicapés et elle a débloqué une aide exceptionnelle de deux millions d’euros pour ses clients les plus modestes l’an dernier: 100 euros par foyer éligible. Chaque année, le groupe consacre 16 millions d’euros à des actions sociales. Apicil innove aussi en travaillant avec une start-up lyonnaise, Ziwig, sur des campagnes de dépistage salivaire de l’endométriose.
Les premières à en bénéficier ont été les assurées de la branche esthétique, ainsi que les collaboratrices et jeunes filles de salariées du groupe. En tant qu’investisseur, Apicil se montre très sélectif dans ses prises de participation. Pas question d’investir dans une entreprise qui aurait plus de 10 % de son activité dans les énergies fossiles. « Nous avons 20 milliards d’euros d’actifs. On garde ce portefeuille mais, dans les nouvelles lignes d’investissement, on sélectionne et on mesure l’impact carbone. On cherche à avoir un poids sur la trajectoire climatique », affirme Philippe Barret.