Les tractations sont parties en vue des prochaines élections municipales et métropolitaines à Lyon parmi les opposants à Grégory Doucet et Bruno Bernard. Outre les Pierre Oliver, Christophe Marguin, Béatrice de Montille ou Alexandre Vincendet, un autre nom commence à circuler dans les milieux économiques et politiques. Celui d’Emmanuel Imberton, 65 ans, ancien président de la CCI Lyon Métropole de 2013 à 2019 et PDG depuis 1998 de La Cotonnière Lyonnaise, une PME de Vaulx-en-Velin (arts graphiques, signalétique), après avoir été DRH chez Valéo (dans le 8e puis à L’Isle-d’Abeau), à la Ciapem (Brandt) et chez Cofradel-Docks de France.
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L’intéressé ne dément ni ne confirme pour l’instant. Bien introduit dans le monde économique, homme de consensus entre le Medef et la CPME (c’est un proche de François Turcas et Franck Morize), apprécié de Laurent Wauquiez ou d’élus pro-Collomb ou Kimelfeld, il a aussi pour lui d’avoir un passé politique et syndical prouvant qu’il n’a rien d’un novice en la matière.Responsable du syndicat étudiant libéral (Celf) à Lyon et à Paris entre 1979 et 1981, il a aussi mené le combat contre Louis Mermaz à Vienne dans les années 80 sous l’étiquette UDF-PR.
Sa force ? Ne pas avoir été impliqué dans la défaite de 2020, pouvoir parler avec tous les responsables de la droite et du centre et ne pas viser forcément la tête de liste pour lui mais chercher à construire l’union de tous ceux (RN excepté) qui ferraillent contre les exécutifs en place à la Ville et à la Métropole. D’une façon ou d’une autre, il devrait mener le combat en 2026. À quelle place ? Il est encore un peu tôt pour le dire.
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