Au départ, une prise de conscience, en 2019 : le réchauffement climatique va impacter toute l’économie et nécessiter des investissements lourds. Avec, pour la Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes, des clients sociétaires qui veulent donner du sens à leur épargne tout en ayant un « fort soupçon de greenwashing », au départ, quant aux intentions réelles de la banque.
Aussi, quand Daniel Karyotis, le patron de BPAURA, demande à Pierre-Henri Grenier de lancer le projet de la Banque de la transition énergétique, ce dernier sait qu’il faudra faire preuve d’une transparence de tous les instants avec une charte d’éligibilité et une traçabilité de l’épargne collectée vers les projets accompagnés. « La rigueur est essentielle et notre montée en puissance prouve qu’il y avait un besoin. Nous avons une démarche globale avec des crédits accordés, mais aussi des solutions complètes proposées grâce à l’écosystème des entreprises partenaires qualifiées et sélectionnées par nos soins. C’est un cercle vertueux : nos clients seront ainsi plus solides et plus durables ». Et de poursuivre : « En 2 ans et demi, nous affichons 350 millions d’euros d’épargne collectée et un peu plus de 350 millions d’euros de crédits liés à la Transition énergétique ».
Parmi les projets les plus en vogue, tout ce qui touche à l’autoconsommation et les énergies renouvelables (49% des financements) devant l’efficacité énergétique (22%) et l’écomobilité (13%). Signe du succès rencontré par la BTE en Auvergne-Rhône-Alpes, elle fait des émules auprès de la Banque de Savoie et dans 4 autres régions aujourd’hui : Nord, Sud, Occitanie et Val-de-France. Un savoir-faire que Pierre-Henri Grenier, directeur exécutif de la BTE et son équipe, partagent volontiers au sein du réseau Banque Populaire.