La nouvelle a surpris beaucoup d’observateurs. Dans un communiqué adressé mardi soir à la presse, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur ont annoncé vouloir unir leurs forces et « conjuguer leurs atouts et leurs talents pour une candidature française » aux Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030. Les présidents de régions Laurent Wauquiez et Renaud Muselier ont ainsi travaillé en concertation étroite avec David Lappartient, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et sportif français (CPSF).
Les deux régions, qui se partagent le massif alpin français, misent sur plusieurs atouts « avec une culture sportive profondément ancrée, une densité d’équipements inégalée dans le monde, et une expertise et savoir-faire uniques pour l’organisation de grands événements sportifs internationaux ». Un travail commun, avec l’ensemble des services concernés de l’Etat, va être mené dans les prochaines semaines. Cette phase doit permettre, en lien avec les acteurs du sport français et de la montagne, les territoires concernés et les athlètes, d’identifier les atouts d’une candidature française des deux régions, dans la lignée des Jeux Olympiques de Paris 2024. « L’objectif est ainsi de pouvoir arrêter collectivement, après une large concertation, une décision mi-septembre 2023 », annonce le communiqué.
« Un nouvel élan pour l’Olympisme français » selon Wauquiez
La Suède et la ville de Salt Lake City (Etats-Unis) qui avait déjà accueilli les JO d’hiver en 2002, se sont aussi portées candidates. La France a déjà reçu les Jeux Olympiques d’hiver à trois reprises, Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. « Grande région de la montagne abritant le premier domaine skiable du monde, Auvergne-Rhône-Alpes a écrit parmi les plus belles pages de l’histoire des sports d’hiver en accueillant sur son territoire, au cœur des Alpes, les trois éditions françaises des Jeux Olympiques, rappelle Laurent Wauquiez. Dans la continuité de cet héritage, nous sommes aujourd’hui prêts à porter cette ambition de faire des Jeux de 2030 une vitrine de l’excellence sportive de notre région, du développement durable de nos massifs alpins et ainsi d’amorcer un nouvel élan pour l’Olympisme français. »