L’OL clôture son exercice 2022–2023 avec un chiffre d’affaires de 289,7 millions d’euros, en croissance de 15% par rapport à l’exercice précédent (252,6 millions). Le club s’appuie sur la hausse des recettes billetterie (de 25 à 37 millions) et surtout des droits TV (de 54 à 85 millions) pour contrebalancer l’absence de Coupe d’Europe, dont les manques à gagner (billetterie + droits TV sont estimés à 27,6 millions d’euros. La partie événementielle continue de se développer à 16 millions d’euros, contre 10,5 sur l’exercice précédent, portée notamment par le retour des grands concerts (Rammstein, Rolling Stones, Muse, Mylène Farmer, Depeche Mode…). Les ventes des joueurs (Lucas Paqueta, Léo Dubois, Malo Gusto, Cenk Ozkaçar, Matheus Tete) ont rapporté plus de 90 millions d’euros à OL Groupe. Cette activité reste stable puisqu’au 30 juin 2022, les produits de cessions de contrats joueurs s’élevaient à 92,1 millions d’euros.
Pointé du doigt par la DNCG
L’OL indique enfin que dans le cadre de l’examen de la situation des clubs au titre de la saison 2023/2024, la Commission de Contrôle des Clubs Professionnels de la DNCG, a pris la décision d’un encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations pour le club. « Consécutivement à l’appel formulé par l’OL, la décision de la DNCG a été confirmée malgré les arguments présentés par le club. Le club a pris acte du maintien de cet encadrement et étudie toutefois les voies de recours éventuelles », indique le board lyonnais. Selon les informations de L’Equipe, Jean-Michel Aulas, évincé le 8 mai dernier par John Textor, s’était engagé en décembre dernier sur des recettes de cession de joueurs à hauteur de 112 millions d’euros pour convaincre le gendarme financier du football français.