Spine­way : Stéphane Le Roux renoue avec la crois­sance

Comme d’autres socié­tés lyon­naises, il a large­ment fait appel aux finan­ce­ments sous forme d’OCA (obli­ga­tions conver­tibles en actions) avec les effets désas­treux que l’on sait sur un cours de bourse désor­mais proche de zéro…

Reste que Stéphane Le Roux, PDG de Spine­way, constate que l’en­tre­prise lyon­naise spécia­li­sée dans les implants inno­vants pour le trai­te­ment des patho­lo­gies sévères de la colonne verté­brale, a bien renoué avec la crois­sance en 2022 avec un chiffre d’af­faires de 7,4 millions d’eu­ros (+72 % par rapport à 2021).

Elle pour­suit sur sa lancée au premier trimestre 2023 avec une progres­sion de +79 %. Spine­way renforce sa tréso­re­rie pour accom­pa­gner le déve­lop­pe­ment du groupe avec l’ob­ten­tion d’un prêt parti­ci­pa­tif relance (PPR) inno­va­tion d’un montant d’1,5 million d’eu­ros et la conclu­sion d’un contrat de finan­ce­ment obli­ga­taire d’un montant de 10,9 millions d’eu­ros. « Nous devons main­te­nir une poli­tique d’in­ves­tis­se­ments soute­nus en R&D et en déve­lop­pe­ment des ventes. Ces inves­tis­se­ments néces­sitent la mise en place de nouveaux finan­ce­ments pour les accom­pa­gner et sécu­ri­ser notre tréso­re­rie. Ces déve­lop­pe­ments futurs et la crois­sance de nos ventes, tant en France qu’à l’ex­port, nous permettent d’an­ti­ci­per un retour à la renta­bi­lité à moyen terme », explique Stéphane Le Roux.

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