Emma­nuel Imber­ton songe à 2026 

© Jean-Jacques Raynal

Les trac­ta­tions sont parties en vue des prochaines élec­tions muni­ci­pales et métro­po­li­taines à Lyon parmi les oppo­sants à Grégory Doucet et Bruno Bernard. Outre les Pierre Oliver, Chris­tophe Marguin, Béatrice de Montille ou Alexandre Vincen­det, un autre nom commence à circu­ler dans les milieux écono­miques et poli­tiques. Celui d’Em­ma­nuel Imber­ton, 65 ans, ancien président de la CCI Lyon Métro­pole de 2013 à 2019 et PDG depuis 1998 de La Coton­nière Lyon­naise, une PME de Vaulx-en-Velin (arts graphiques, signa­lé­tique), après avoir été DRH chez Valéo (dans le 8e puis à L’Isle-d’Abeau), à la Ciapem (Brandt) et chez Cofra­del-Docks de France.

➜ À lire aussi : Chris­­tophe Marguin rêve de l’Hô­­tel de Ville

L’in­té­ressé ne dément ni ne confirme pour l’ins­tant. Bien intro­duit dans le monde écono­mique, homme de consen­sus entre le Medef et la CPME (c’est un proche de François Turcas et Franck Morize), appré­cié de Laurent Wauquiez ou d’élus pro-Collomb ou Kimel­feld, il a aussi pour lui d’avoir un passé poli­tique et syndi­cal prou­vant qu’il n’a rien d’un novice en la matière.Respon­sable du syndi­cat étudiant libé­ral (Celf) à Lyon et à Paris entre 1979 et 1981, il a aussi mené le combat contre Louis Mermaz à Vienne dans les années 80 sous l’étiquette UDF-PR.

Sa force ? Ne pas avoir été impliqué dans la défaite de 2020, pouvoir parler avec tous les respon­sables de la droite et du centre et ne pas viser forcé­ment la tête de liste pour lui mais cher­cher à construire l’union de tous ceux (RN excepté) qui ferraillent contre les exécu­tifs en place à la Ville et à la Métro­pole. D’une façon ou d’une autre, il devrait mener le combat en 2026. À quelle place ? Il est encore un peu tôt pour le dire.

Suivez toute l’ac­tua­lité des déci­deurs lyon­nais en vous abon­nant 👈

Remonter