Les Auber­gistes Lyon­nais: le futur « Pata­go­nia de l’hô­tel­le­rie »

© Susie Waroude

« Le proces­sus est main­te­nant terminé, les statuts ont été dépo­sés en préfec­ture et nous sommes deve­nus entre­prise à mission. » Loïc Renart, le patron du groupe Les Auber­gistes lyon­nais, à la tête de trois hôtels à Lyon, a rejoint la (désor­mais longue) liste des entre­prises à mission de la métro­pole. Avec une raison d’être déjà défi­nie, répé­tée à l’envi par le diri­geant: « Bâtir ensemble des places de vie dési­rables, sobres et frater­nelles, au service de l’en­chan­te­ment de notre écosys­tème. »

Cette nouvelle étape inter­vient dans la droite lignée de l’en­ga­ge­ment socié­tal, social et envi­ron­ne­men­tal amorcé depuis plusieurs années par le groupe. « Nous menons déjà des actions concrètes avec une gouver­nance tour­née autour de l’hu­main, un enga­ge­ment socié­tal fort en lien avec des asso­cia­tions, et une ambi­tion de sobriété envi­ron­ne­men­tale, déve­loppe Loïc RenartDonc lorsqu’on a plan­ché sur nos statuts pour deve­nir entre­prise à mission, on s’est rendu compte qu’on faisait déjà 90 % des choses qu’on a écrites. »

Le diri­geant aime­rait encore pour­suivre ses efforts et faire de son groupe « le Pata­go­nia de l’hô­tel­le­rie », en prenant exemple sur l’en­tre­prise cali­for­nienne de vête­ments de montagne qui reven­dique son enga­ge­ment éthique et écolo­gique. « Ma convic­tion, c’est que l’en­tre­prise doit être éthique ou ne sera plus. Elle doit être une écono­mie au service de l’homme, et non pas l’in­verse. Mais les parte­naires finan­ciers sont trop souvent des crimi­nels face au monde de la RSE. Ils n’en ont rien à foutre de ces actions mises en place, cela ne compte même pas pour 1 % dans leur grille de réflexion aujourd’­hui… »

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