Anne-Manuèle Hébert prend les rênes de Pollu­tec

Anne-Manuèle Hebert © DR

C’est avec le SIRHA, Equita Lyon et la Foire de Lyon, l’un des rendez-vous majeurs d’Eu­rexpo. L’un de ceux qui ont poussé le parc des expo­si­tions à s’agran­dir la précé­dente décen­nie pour pouvoir accueillir tous ses expo­sants. Pollu­tec, détenu par RX France (ex Reed Exhi­bi­tions), le salon leader des indus­tries vertes, s’est choisi une nouvelle direc­trice pour fêter ses 45 ans, du 10 au 13 octobre prochain. A la tête de Pollu­tec depuis le prin­temps, Anne-Manuèle Hébert, dirige le branche envi­ron­ne­ment et éner­gie de RX France après avoir été en charge des acti­vi­tés événe­men­tielles de La Dépêche à Toulouse. 

Forte d’une expé­rience inter­na­tio­nale en Inde (elle a travaillé pour Busi­ness France), Anne-Manuèle Hébert a « embrassé le métier événe­men­tiel » avec plusieurs missions au sein d’or­ga­ni­sa­teurs leaders. « L’idée, c’est d’ac­com­pa­gner les entre­prises et les acteurs à fina­li­ser leurs process et à trou­ver de nouvelles oppor­tu­ni­tés, explique Anne-Manuèle Hébert. Nous visons 50 000 parti­ci­pants autour de 2 000 expo­sants dont près de 30% d’in­ter­na­tio­naux. Nous propo­sons du contenu avec 450 confé­rences, des work­shops avec des inter­ve­nants de haut vol tels que Jean-Louis Etienne ».

L’Ita­lie à l’hon­neur

Au total, 14 secteurs sont repré­sen­tés qui présentent des solu­tions en faveur de l’en­vi­ron­ne­ment pour l’in­dus­trie, la ville et les terri­toires. « Il s’agit de répondre aux défis plané­taires majeurs : érosion de la biodi­ver­sité, pollu­tion et chan­ge­ment clima­tique. Nous avons la volonté de décloi­son­ner les débats. Tel est l’enjeu de Pollu­tec pour cette nouvelle édition, ajoute Anne-Manuèle Hébert. À la croi­sée des enjeux entre indus­triels et porteurs de projets – publics et privés, nous avons l’am­bi­tion de créer le débat, la conver­sa­tion, la rencontre et d’ap­por­ter une vision holis­tique des problé­ma­tiques actuelles de notre société.  » Plusieurs pavillons étran­gers sont prévus avec, en prime, un pays à l’hon­neur : l’Ita­lie. Un choix qui ne manque pas d’in­té­rêt en plein débat sur l’avan­cée de la liai­son à grande vitesse Lyon-Turin.

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