La galaxie de Béné­dicte Durand

Elle pilote depuis 2019 le groupe industriel Altheora qui compte parmi les leaders européens de la transformation de matériaux composites. La dirigeante quadra, qui partage son temps entre Lyon et Mauves en Ardèche, où se trouve le siège de son entreprise, est également présente dans de nombreux réseaux lyonnais.
Bénédicte Durand-Deloche
Michel-Pierre Deloche
Michel-Pierre Deloche © DR

Son père

Quand elle était étudiante à Emlyon, Béné­dicte Durand avait fait son alter­nance dans une société alors diri­gée par son père, le spécia­liste en retour­ne­ment d’en­tre­prises en diffi­culté (et ancien secré­taire géné­ral du corps consu­laire de Lyon) Michel-Pierre Deloche. « À la fin de mon contrat, je me souviens lui avoir dit que l’on se retrou­ve­rait un jour pour retra­vailler ensemble. » Chose faite en 2015 lorsqu’elle intègre Altheora (ex-Mece­lec Compo­sites) qu’elle dirige depuis 2019 et le départ à la retraite du pater­nel. « Quand on se voit, on a un peu de mal à parler d’autre chose que de travail. Mais nous avons une rela­tion privi­lé­giée et il est toujours très bien­veillant avec moi », rapporte Béné­dicte Durand-Deloche.

Domi­nique Durand © DR

Son mari

Béné­dicte Durand partage sa vie depuis plus de 20 ans avec Domi­nique Durand, le PDG de l’en­seigne de linge de maison Carré Blanc, dont le siège est à Roanne. « On parle donc beau­coup de nos entre­prises respec­tives à la maison, mais nous n’avons visi­ble­ment pas dégoûté nos deux enfants qui disent déjà vouloir être entre­pre­neurs plus tard », sourit-elle.

Ses amis de 20 ans

Le patron des Puces du canal de Villeur­banne, Stéphan Blan­chet, est un ami « de plus de vingt ans », parrain de l’un de ses enfants. « Tous les week-ends d’hi­ver, nos familles se retrouvent à La Clusaz pour skier. Il fait partie du premier cercle », commente Béné­dicte Durand, qui compte égale­ment la viti­cul­trice instal­lée en Provence Auré­lie Bertin-Teillaud parmi ses proches. « On partage des passions pour le vin et l’art contem­po­rain. Nous avons une vraie compli­cité et cela fait aussi plus de vingt ans que l’on part en vacances ensemble. »

Sa garde rappro­chée

Alice de Malliard

Vice-prési­dente de l’as­so­cia­tion Robo­tique First France, elle est aussi admi­nis­tra­trice indé­pen­dante d’Al­theora, en charge notam­ment des ques­tions de RSE. « C’est une personne pétillante et enga­gée », dit d’elle Béné­dicte Durand.

Alexan­dra Mathio­lon

Leurs parcours se ressemblent : Alexan­dra Mathio­lon a pris les commandes du groupe de TP Serfim dirigé par son père. « Alexan­dra est très enga­gée sur la théma­tique du climat. Elle me chal­lenge aussi sur ma stra­té­gie », rapporte Béné­dicte Durand, qui l’a égale­ment fait entrer dans son conseil d’ad­mi­nis­tra­tion.

Franck Colcom­bet

Patron d’une entre­prise de tuyau­te­ries pour l’aé­ro­nau­tique basée à Chapo­nost, Franck Colcom­bet est lui aussi admi­nis­tra­teur indé­pen­dant d’Al­theora. « Il a une grande exper­tise en LBO et en opéra­tions de crois­sance externe », vante Béné­dicte Durand-Deloche.

Nico­las Debrosse

Avocat en droit des affaires, Nico­las Debrosse est le conseil d’Al­theora. « Il m’a accom­pa­gnée dans beau­coup de négo­cia­tions et il est redou­table. On se connaît bien et on peut dire qu’on est deve­nus copains. »

Ses marraines bien­veillantes

Florence Poivey © DR
Martine Collonge © DR

Elle échange « toutes les semaines » avec Florence Poivey, ancienne diri­geante d’une PME indus­trielle et femme de réseaux, qui a notam­ment été prési­dence du club de diri­geants du Prisme, dont Béné­dicte Durand est aussi membre. « On me présente souvent comme sa fille spiri­tuelle », sourit Béné­dicte Durand, qui cite aussi l’an­cienne délé­guée géné­rale de Lyon Pôle Bourse Martine Collonge comme l’une de ses marraines dans le monde des affaires. « Je ne connais­sais rien au milieu de la bourse (Altheora est coté sur Euro­next, NDLR) et Martine m’a prise sous son aile pour m’ex­pliquer les rouages de l’éco­sys­tème lyon­nais. »

Ses voisins

On ne choi­sit pas ses voisins, mais Béné­dicte Durand est bien tombée. Jugez plutôt : à Lyon où elle habite, il s’agit de Bruno Blunt­zer, le patron de la Char­cu­te­rie Sibi­lia, qui offi­cie aux Halles Paul-Bocuse et ravi­taillait la famille en char­cu­te­rie pendant le confi­ne­ment. À Mauves en Ardèche, où est basée l’usine Altheora, le bureau de Béné­dicte Durand est entouré de domaines viti­coles, dont celui du très réputé Jean-Louis Chave. « On discute très souvent ensemble et il m’in­vite régu­liè­re­ment à des dégus­ta­tions », se délecte cette amatrice de vin.

Son mentor

Philippe Pechet © DR

Philippe Pechet a d’abord été le premier employeur de Béné­dicte Durand lorsqu’elle est sortie de son école de commerce. Celui qui est aujourd’­hui diri­geant du distri­bu­teur lyon­nais de compo­sants pour l’in­dus­trie du froid, Le Froid Peco­mark, est devenu un ami, mais aussi un mentor. « Philippe est un mec discret et brillant. Cana­dien, il a gardé son mind­set nord-améri­cain, notam­ment dans sa réflexion de services accor­dés aux clients. Il n’y a pas un jour où ses conseils ne me servent pas. »

Ses réseaux patro­naux

Laurent Fiard
Laurent Fiard © DR

En plus de la direc­tion de son entre­prise, Béné­dicte Durand exerce de nombreux mandats patro­naux « pour défendre l’in­dus­trie et l’en­tre­pre­neu­riat ». Admi­nis­tra­trice de Midd­le­next, prési­dente régio­nale du syndi­cat de la plas­tur­gie et des compo­sites Poly­via, vice-prési­dente du pôle de compé­ti­ti­vité Poly­me­ris ou encore conseillère du commerce exté­rieur, elle vient égale­ment d’être nommée copré­si­dente régio­nale de l’Ins­ti­tut français des admi­nis­tra­teurs (IFA) aux côtés de Laurent Fiard. « C’est une personne avec qui ça feet. On échange beau­coup autour des ques­tions de l’in­dus­trie. »

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