Notre méthode de calcul : Pour établir notre palmarès, nous prenons en compte les rémunérations (fixe + variable) de chaque chef d’entreprise en 2022, ainsi que les dividendes perçus en tant qu’actionnaire de son entreprise au titre de l’exercice 2021. Ces données publiques sont tirées de documents financiers officiels rédigés par les entreprises cotées en Bourse. L’ensemble des montants donnés est brut et avant impôts. Toutes les photos sont créditées « Droits réservés »
1. Thierry de La Tour d’Artaise – 3,7 millions d’euros
SEB
Rémunération : 2,5 millions d’euros
Dividendes : 1,2 million d’euros
Chiffre d’affaires 2022 : 7,9 milliards d’euros
Thierry de La Tour d’Artaise est passé, au cours de l’année, de PDG à président du conseil d’administration du leader mondial du petit électroménager. Avec une rémunération de 2,5 millions d’euros (dont 1,5 million d’euros de rémunération variable), il affiche le plus important salaire de notre palmarès. Des revenus complétés par 1,2 million d’euros de dividendes grâce aux actions du groupe qu’il détient. Stanislas de Gramont, qui a pris à l’été 2022 le poste de directeur général, a lui perçu une rémunération de 1,7 million d’euros.
2. Olivier Ginon – 3,5 millions d’euros
GL EVENTS
Rémunération : 560 000 euros
Dividendes : 3 millions d’euros
Chiffre d’affaires 2022 : 1,3 milliard d’euros
Le patron du géant mondial de l’événementiel retrouve son niveau d’émoluments d’avant-crise. GL Events ayant enregistré une année historique en 2022, le groupe renoue avec le versement de dividendes après trois ans d’interruption. Soit un gain de 3 millions d’euros pour Olivier Ginon, le premier actionnaire via sa holding personnelle Le Grand Rey.
3. Jacques Mottard – 2,9 millions d’euros
SWORD
Rémunération : 32 000 euros
Dividendes : 2,9 millions d’euros
Chiffre d’affaires 2022 : 272 millions d’euros
Jacques Mottard est un cas à part. Le fondateur de l’éditeur lyonnais de logiciels Sword, dont le siège social est désormais installé au Luxembourg, a toujours fait le choix d’un salaire minime (32 000 euros brut par an) pour se rémunérer exclusivement en dividendes lorsque l’entreprise dégage des bénéfices. Avec un dividende établi à 1,7 euro par action, le dirigeant qui possède près de 18 % des parts récolte 2,9 millions d’euros.
4. Laurent de la Clergerie – 2,3 millions d’euros
LDLC
Rémunération : 875 000 euros
Dividendes : 1,4 million d’euros
Chiffre d’affaires 2022 : 567 millions d’euros
Le fondateur du groupe de vente de matériel informatique a vu son salaire fixe doubler par rapport à l’année précédente, pour passer à 420 000 euros. Outre une rémunération variable de 400 000 euros et 50 000 euros de prime annuelle, Laurent de la Clergerie, premier actionnaire de LDLC avec 19,8 % du capital, a perçu 1,4 million d’euros de dividendes.
5. Guy Sidos – 1,7 million d’euros
VICAT
Rémunération : 1,7 million d’euros
Chiffre d’affaires 2022 : 3,6 milliards d’euros
PDG du dernier cimentier indépendant français, installé à L’Isle-d’Abeau, Guy Sidos a perçu une rémunération variable de 429 000 euros et une rémunération exceptionnelle de 270 000 euros en plus de sa rémunération fixe de 907 000 euros.
6. Éric Jacquet – 1,6 million d’euros
JACQUES METALS
Rémunération : 1,6 million d’euros
Chiffre d’affaires 2022 : 2,6 milliards d’euros
Ce poids lourd européen de la distribution d’aciers spéciaux a connu une année 2022 historique avec un chiffre d’affaires en progression de 36 % à 2,6 milliards d’euros et 180 millions de bénéfices. À noter que sa holding industrielle JSA, qui détient plus de 40 % du groupe, a perçu 9 millions d’euros de dividendes. Cette somme restant dans la holding dédiée au développement de Jacquet Metals, nous ne la comptabilisons pas comme des gains.
7. Alexandre Mérieux – 1,5 million d’euros
BIOMÉRIEUX
Rémunération : 1,5 million d’euros
Chiffre d’affaires 2022 : 3,6 milliards d’euros
Le patron du leader mondial du diagnostic in vitro a perçu, en 2022, une rémunération fixe de 500 000 euros. Un salaire qui va augmenter de 10 % (soit 550 000 euros/an) dès cette année, une hausse « justifiée par l’évolution des pratiques observées dans les entreprises de taille comparable et par l’expérience et les performances dans la fonction », explique le groupe. Alexandre Mérieux complète sa rémunération annuelle par 90 000 euros de l’Institut Mérieux et 900 000 euros de part variable.
8. Valérie Lorentz – 1 million d’euros
BOIRON
Rémunération : 1 million d’euros
Chiffre d’affaires 2022 : 543 millions d’euros
La directrice générale du numéro un mondial de l’homéopathie a vu sa rémunération fixe passer de 372 000 euros à 547 000 euros en 2022 pour « rééquilibrer avec la partie variable de sa rémunération, dont l’assiette a été réduite au titre de l’exercice 2022 », explique le groupe qui vient d’annoncer son intention de sortir de la Bourse.
9. Jean-Michel Aulas – 916 000 euros
OL GROUPE
Rémunération : 916 000 euros
Chiffre d’affaires 2021-2022 : 252 millions d’euros
L’ancien président de l’OL a perçu un salaire de 916 000 euros en 2021 (derniers chiffres disponibles). Comme pour l’année précédente, JMA n’a pas touché de rémunération variable et le club ne verse pas de dividende à ses actionnaires. En conflit avec le nouveau propriétaire John Textor, Jean-Michel Aulas a quitté la présidence d’OL Groupe le 8 mai dernier.
10. Jean-Michel Bérard – 781 000 euros
ESKER
Rémunération : 505 000 euros
Dividendes : 276 000 euros
Chiffre d’affaires 2022 : 159 millions d’euros
L’éditeur lyonnais, spécialisé dans les solutions de dématérialisation, a franchi la barre des 1 000 salariés l’an dernier (dont 500 à Lyon) et affiche une croissance de 19 % avec un résultat net de 17,9 millions d’euros en hausse de 25 %. Le dividende a donc été relevé de 0,6 à 0,75 euro, soit 276 000 euros perçus pour son fondateur Jean-Michel Bérard.
11. Gil Beyen – 583 000 euros
ERYTECH
Rémunération : 583 000 euros
Chiffre d’affaires 2022 : la société ne génère aucun chiffre d’affaires
En plus de sa rémunération fixe de 434 000 euros, le directeur général de la biotech qui développe des thérapies contre les cancers rares a perçu 141 000 euros de rémunération variable pour récompenser l’atteinte d’objectifs. L’année 2022 a pourtant été très compliquée avec l’arrêt des recherches sur son produit phare et la réduction de 75 % des effectifs.
12. Gérard Soula – 485 000 euros
ADOCIA
Rémunération : 485 000 euros
Chiffre d’affaires 2022 : 11,4 millions d’euros
Fondateur en 2005 d’Adocia, Gérard Soula vient de réorganiser la gouvernance de la biotech qui développe des traitements innovants contre le diabète. Il troque son poste de PDG pour celui de président du conseil d’administration tandis que son fils, Olivier Soula (343 000 euros perçus en 2022), passe de directeur général délégué à directeur général.
13. Laurent Fiard – 453 000 euros
VISIATIV
Rémunération : 395 000 euros
Dividendes : 58 000 euros
Chiffre d’affaires 2022 : 259 millions d’euros
Après avoir versé, en 2021, un dividende pour la première fois à ses actionnaires depuis son introduction en Bourse, le groupe spécialisé dans la transformation digitale des entreprises a renouvelé l’opération en 2022 avec un dividende de 1,1 euro par action (contre 0,45 euro l’année précédente). Soit 58 000 euros de dividendes pour le président Laurent Fiard via le 1,3 % du capital qu’il détient en direct (le reste de sa participation passe par la holding Alliativ cofondée avec son associé Christian Donzel).
14. Thomas Kuhn – 403 000 euros
POXEL
Rémunération : 403 000 euros
Chiffre d’affaires 2022 : 674 000 euros
Thomas Kuhn est le directeur général, depuis sa création en 2009, de la société biopharmaceutique Poxel qui développe des médicaments innovants pour le traitement de maladies métaboliques (dont le diabète).
15. Fabrice Plasson – 395 000 euros
AMOÉBA
Rémunération : 395 000 euros
Chiffre d’affaires 2022 : la société ne génère pas encore de revenus
La biotech industrielle qui développe un biocide biologique a enregistré plusieurs bonnes nouvelles en 2022, dont l’approbation de mise sur le marché aux États-Unis. Son fondateur, Fabrice Plasson, a perçu une rémunération exceptionnelle de 100 000 euros au cours de l’exercice.
16. Hervé Affagard – 379 000 euros
MAAT PHARMA
Rémunération : 379 000 euros
Chiffre d’affaires 2022 : la société ne génère pas encore de revenus
Cofondateur en 2014 de la biotech lyonnaise qui développe des thérapies à base de microbiote intestinal, Hervé Affagard a vu sa rémunération progresser de 100 000 euros en 2022 par rapport à l’année précédente.
17. Pierre-Henri Bassouls – 356 000 euros
PRISMAFLEX
Rémunération : 356 000 euros
Chiffre d’affaires 2022 : 57,3 millions d’euros
L’entreprise des monts du Lyonnais spécialisée dans l’impression numérique grand format est désormais cotée sur Euronext Growth, un marché régulé mais non réglementé. Les informations sur la rémunération des dirigeants ne sont donc plus obligatoires mais Pierre Henri-Bassouls décide, « dans un souci de transparence », de continuer à détailler ses revenus dans son rapport annuel.
18. Alain Tur – 224 000 euros
AST
Rémunération : 224 000 euros
Chiffre d’affaires 2022 : 155,8 millions d’euros
Le constructeur de maisons individuelles a connu un exercice 2022 compliqué avec une perte de plus de 9 millions d’euros. Conséquence, le groupe a décidé de ne pas verser de dividendes à ses actionnaires. L’année précédente, Alain Tur avait perçu 232 900 euros de dividendes en plus de sa rémunération.
19. Guy Chifflot – 208 000 euros
ORAPI
Rémunération : 209 000 euros
Chiffre d’affaires 2022 : 229 millions d’euros
Désormais en recul de la direction opérationnelle, le fondateur du groupe spécialisé dans les produits d’hygiène pour les professionnels, qui fête ses 83 ans en octobre, a vu sa rémunération divisée par trois en 2022 (624 000 euros perçus en 2021). Ce sont donc le directeur des opérations Émile Mercier (516 000 euros) et le président du directoire Henri Biscarrat (334 000 euros) qui sont les collaborateurs les mieux payés d’Orapi.
20. Lucas Tournel et Romain Durand – 106 000 euros
LEPERMISLIBRE.FR
Rémunération : 106 000 euros
Chiffre d’affaires 2022 : 14 millions d’euros
Première auto-école en ligne française à se lancer en Bourse, LePermisLibre.fr a levé 8 millions d’euros lors de son introduction début janvier. Ses deux cofondateurs, Lucas Tournel et Romain Durand, perçoivent le même salaire. Une rémunération annuelle qui sera relevée à 150 000 euros chacun pour l’exercice 2023.
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