DOSSIER : Les 20 figures qui comptent vrai­­­­­­ment à Lyon (Préfec­ture du Rhône)

Lyon Décideurs lève le voile sur 20 femmes et hommes de l’ombre qui exercent leur influence auprès de leurs « patrons » qui sont, eux, en première ligne, et avec qui ils forment un binôme.
Sous-préfète, direc­trice de cabi­net de la préfète Fabienne Buccio © DR

Emma­nuelle Darmon, la fédé­ra­trice

Une fine connais­seuse des rouages de l’ad­mi­nis­tra­tion auprès de la préfète Fabienne Buccio. Après deux décen­nies à travailler pour les minis­tères de la Défense et de l’In­té­rieur – elle fut notam­ment char­gée de mission au sein de la cellule inter­mi­nis­té­rielle de crise dédiée au Covid-19 en 2020 –, Emma­nuelle Darmon, 46 ans, a été nommée sous-préfète en novembre 2020 avec un premier poste de secré­taire géné­rale adjointe de la préfec­ture de l’Hé­rault.

Avant de se voir propo­ser, en mars dernier, de deve­nir direc­trice de cabi­net de la dyna­mique préfète de région. Un rôle essen­tiel au sein de la préfec­ture du Rhône avec pour mission de garan­tir que Fabienne Buccio puisse mener à bien ses missions de repré­sen­ta­tion. « Je veille à l’or­ga­ni­sa­tion des dépla­ce­ments, coor­donne les réunions cruciales et assure une coor­di­na­tion sans faille entre les diffé­rents services », explique-t-elle.

📁 À lire aussi dans ce dossier : Les 20 figures qui comptent vrai­ment à Lyon (Ville de Lyon)

Dans un envi­ron­ne­ment où les échéances se chevauchent, Emma­nuelle Darmon est la gardienne du temps. «  J’aide la préfète à jongler avec les demandes et les déci­sions pour m’as­su­rer que tout va bien, je prio­rise les rendez-vous et les réunions », souligne-t-elle. En tant que cheffe de cabi­net, elle super­vise une équipe de près de 30 personnes (chauf­feurs, commu­ni­cants, huis­siers, entre autres).

« Ce qui me plaît, c’est de surmon­ter des obstacles ; chaque jour je dois trou­ver des solu­tions à tout, je suis toujours en quête d’ex­cel­lence », confie celle qui a notam­ment dirigé, quelques semaines seule­ment après son arri­vée, la prépa­ra­tion minu­tieuse du dépla­ce­ment à Lyon d’Em­ma­nuel Macron, le 8 mai dernier, dans un contexte de grogne sociale.

📁 À lire aussi dans ce dossier : Les 20 figures qui comptent vrai­ment à Lyon (Région Auvergne-Rhône-Alpes)

Gaëlle Hourriez-Bolâtre conseillère diplomatique auprès de la Préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Préfète de la zone de défense et de sécurité Sud-Est, Préfète du Rhône.
Conseillère diplo­ma­tique de la préfète Fabienne Buccio © ED

Gaëlle Hour­riez-Bolâtre, la diplo­mate

Lyon, avec près de 70 consu­lats, est un véri­table carre­four diplo­ma­tique, et c’est là que Gaëlle Hour­riez-Bolâtre entre en scène.

Fraî­che­ment arri­vée en tant que conseillère diplo­ma­tique de Fabienne Buccio, elle conseille la préfète de région sur les rela­tions inter­na­tio­nales et travaille acti­ve­ment à renfor­cer les liens avec ces consu­lats, tissant ainsi une toile inter­na­tio­nale au cœur de la ville. « Mon rôle est d’ac­com­pa­gner, de conseiller et faci­li­ter les projets autour du déve­lop­pe­ment inter­na­tio­nal et de l’at­trac­ti­vité (tourisme, écono­mie, culture, etc.) avec les collec­ti­vi­tés, les entre­prises et tout le réseau écono­mique de la région. »

La fonc­tion­naire du minis­tère des Affaires étran­gères, âgée de 41 ans, occu­pait aupa­ra­vant le poste de char­gée de mission auprès de la direc­trice de la diplo­ma­tie écono­mique au minis­tère des Affaires étran­gères à Paris.

📁 À lire aussi dans ce dossier : Les 20 figures qui comptent vrai­ment à Lyon (Dépar­te­ment du Rhône)

Native de Bourg-en-Bresse, Gaëlle Hour­riez-Bolâtre a commencé sa carrière en tant que juriste à la Direc­tion géné­rale de la santé, puis a été numéro deux et conseillère de coopé­ra­tion et d’ac­tion cultu­relle de l’am­bas­sade de France en Islande entre 2014 et 2018. Dans cette nouvelle mission, elle fait le lien entre son minis­tère et la préfec­ture.

Elle se dit « parti­cu­liè­re­ment moti­vée » à rele­ver ces défis « extrê­me­ment diver­si­fiés » auprès de la préfète. La conseillère diplo­ma­tique a égale­ment un rôle de repré­sen­ta­tion dans les insti­tu­tions inter­na­tio­nales de la région, à l’image de l’OMS ou encore d’In­ter­pol.

Merci d’avoir lu cet article ! Si vous avez un peu de temps, nous aime­rions avoir votre avis pour nous amélio­rer. Pour ce faire, vous pouvez répondre anony­me­ment à ce ques­tion­naire ou nous envoyer un email à redac@­lyon­de­ci­deurs.com. Merci beau­coup !

Remonter