« Une grande quantité d’aliments finit à la poubelle dans la restauration collective », avance VincentGarcia co-fondateur de Kikleo. Pour minimiser ces pertes alimentaires, les deux fondateurs de l’entreprise ont réalisé une levée de fonds d’1,5 million d’euros, auprès d’Avelana et Good Only Ventures.
Depuis 2021, Kikleo fournit les restaurants et les grandes cantines d’une caméra dotée d’intelligence artificielle « qui va effectuer un diagnostic simple et automatisé grâce à nos solutions d’analyse des pertes. Elle va détecter, identifier et estimer la quantité des aliments laissés sur les plateaux ou les assiettes des convives », détaille Vincent Garcia. Cette fonctionnalité va donc permettre de « lutter contre le gaspillage alimentaire et réaliser des économies pour les chefs de restaurant », souligne-t-il.
Une version plus performante
L’entreprise, qui ne communique pas sur son chiffre d’affaires, souhaite investir dans le développement d’une technologie plus avancée pour son outil, notamment en renforçant l’intelligence artificielle de la caméra en cuisine. « Une version plus efficace qui fournira des informations précises sur les aliments jetés, que ce soit des haricots verts ou du riz, ou d’autres aliments dans les cuisines des restaurants, par exemple », expliquent-ils.
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Toucher le secteur hospitalier
Avec une équipe de 14 collaborateurs, « cette levée de fonds va également nous permettre d’agrandir notre équipe et de recruter quelques personnes dans le domaine commercial à Paris précisément ». Depuis deux ans, la société accompagne une centaine d’établissements en France, et « nous avons constaté une réduction moyenne de 20 % du gaspillage alimentaire dans ces établissements, une diminution qui peut atteindre 50 % à long terme ». Ces résultats motivent les deux dirigeants, qui ont pour ambition d’atteindre 1000 établissements d’ici 2027, notamment dans les hôpitaux pour « assurer un suivi nutritionnel juste sur les plateaux des patients en chambre ».
Une demande croissante
Déjà présente dans certaines régions de France, notamment en Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes, « nous prévoyons de nous étendre dans les pays voisins. Nous recevons des demandes du Luxembourg, de la Belgique et même des États-Unis ; nous avons l’intention d’y répondre d’ici 2024 ».
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