« Sans financement, il est impossible de produire et de générer des revenus », déclare Stéphanie Pernod, première vice-présidente de la Région Auvergne Rhône-Alpes, lors de la conférence de presse du jeudi 23 novembre. Ce nouveau fonds de 50 millions d’euros est alimenté à parts égales par la Région (25 millions) et le Fonds européen de développement régional (Feder) (25 millions).
En 2021, la région Aura avait lancé le Fonds souverain, pour soutenir les entreprises, visant à financer le redressement post-crise du COVID, «nous avons identifié un manque de financement crucial, une sorte de vallée de la mort entre le prototype et la production pour les entreprises. Certaines start-ups innovantes dans la mobilité ou la technologie avaient des produits prometteurs mais éprouvaient des difficultés à obtenir des fonds pour produire. C’est ainsi que nous avons créé le fonds Avenir Industries pour soutenir ces start-ups industrielles de notre région », explique la vice-présidente.
Un ticket d’1 million d’euros maximum
Aux côtés de Stéphanie Pernod, Laurent Fiard, président d’Auvergne-Rhône-Alpes Investissement précise que le financement maximum par entreprise s’élève à 1 million d’euros, avec une moyenne de 500 000 euros par investissement. Ces fonds seront répartis de deux manières « environ 70 % pour le Capital innovation, destiné aux jeunes entreprises en phase d’amorçage ou de pré-industrialisation, et 30 % pour le Capital de développement, pour aider les entreprises en croissance à rebondir sur le marché », détaille-t-il.
➔ À lire aussi : Laurent Wauquiez ouvre le fonds souverain régional à l’épargne des habitants
La sélection des entreprises bénéficiaires sera assurée par deux sociétés de gestion, Ui Investissement présidée par Michel Deprez et Kreaxi dirigée par Sébastien Touvron. « Pour le segment du Capital développement, nous viserons des entreprises de l’économie traditionnelle, pas nécessairement industrielles », souligne Sébastien Touvron. « Cependant, nous privilégierons les entreprises industrielles. Pour le Capital innovation, nous envisageons deux poches, l’une pour les entreprises développant de nouvelles technologies en pré-amorçage et amorçage. Et l’autre, pour les start-ups en phase préindustrielle, avec des innovations en rupture soit dans le produit, soit dans le processus ».
Auvergne-Rhône-Alpes : première région industrielle en France
« Pourquoi faisons-nous cela ? Parce que cela nous permet d’enrichir les investissements financiers de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans ces fonds et dans les catégories que nous souhaitons soutenir. En tant que première région industrielle de France, et pour rester la première région industrielle de France, il faut être constamment dans l’innovation, dans l’appui de nos entreprises et notamment les start-ups », avance Stéphanie Pernod.
Merci d’avoir lu cet article ! Si vous avez un peu de temps, nous aimerions avoir votre avis pour nous améliorer. Pour ce faire, vous pouvez répondre anonymement à ce questionnaire ou nous envoyer un émail à [email protected]. Merci beaucoup !
👉 Suivez toute l’actualité des décideurs lyonnais en vous abonnant !