Les rois du luxe à Lyon : Chris­tophe Gruy, l’en­vol de la galaxie Maïa

Après l’hôtel 5 étoiles Villa Maïa et le Château de La Chaize, Christophe Gruy complète sa galaxie dans le luxe avec l’ouverture d’un magasin de vin place des Jacobins, le 1er décembre. Et l’entrepreneur travaille aussi sur les plans d’aménagement de l’un des domaines de sa vaste propriété viticole.
Christophe Gruy Christophe Gruy © Marie-Eve Brouet

« C’est une stra­té­gie sur l’es­pace de 20 ans. Le projet n’est pas encore abouti. Mais j’ai tout en tête. Les plans sont dessi­nés, nous construi­sons une histoire », précise Chris­tophe Gruy, le président du groupe Maïa spécia­lisé dans les travaux d’in­fra­struc­tures, les éner­gies renou­ve­lables et l’im­mo­bi­lier avec un pôle Hospi­ta­lity autour du Château de La Chaize dans le Beaujo­lais et la Villa Maïa sur la colline de Four­vière.

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Le 5-étoiles construit sur l’an­cien site de l’An­tiquaille est entré dans sa septième année d’ex­ploi­ta­tion. « Nous voulions être acteurs de la ville, explique Chris­tophe Gruy. La Villa Maïa était un bon moyen. C’est un beau petit objet de luxe et nous voulons l’ame­ner à la perfec­tion. C’est un produit d’ex­cep­tion, comme le Château de La Chaize. Nous avons envie de lier ces deux histoires. »

D’où l’ou­ver­ture le 1er décembre, après un an de travaux, d’un maga­sin de 100 m2 place des Jaco­bins, du côté de la rue Édouard-Herriot, qui propo­sera les vins de La Chaize, mais aussi ses produits – du miel, entre autres – et qui a voca­tion à accueillir des événe­ments. Dans la galaxie luxe de Maïa, ce maga­sin s’ajou­tera au spa de la rue du Bœuf, Belle de Maïa-Maison de beauté, au cœur du Vieux-Lyon.

Reconnu par ses pairs 

De son côté, le projet autour du vaste ensemble de La Chaize se pour­suit avec un petit hôtel et un restau­rant. Dans le Beaujo­lais, c’est aussi autour de l’un des domaines qui consti­tuent le vaste ensemble de La Chaize que Chris­tophe Gruy réflé­chit à de nouveaux aména­ge­ments. « Nous avons une vision globale en visant toujours l’ex­cel­lence pour avoir le plai­sir de faire plai­sir. J’es­père avoir le temps de tout déve­lop­per et après, ce sera mon fils qui pour­sui­vra l’aven­ture de cette branche Hospi­ta­lity », précise Chris­tophe Gruy en se tour­nant vers son fils, Jules, qui pilote aussi le comité RSE du groupe Maïa dirigé, quant à lui, par sa fille, Cons­tance Gruy.

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Entre la Villa Maïa et le restau­rant de Chris­tian Tête­doie dont il est proprié­taire des murs, Chris­tophe Gruy a investi plus de 35 millions d’eu­ros. Et reven­dique n’avoir jamais bradé ses prix, y compris au sortir du Covid. « C’est nous qui avons fait monter tout le monde dans les 5 étoiles à Lyon. Nous sommes toujours les premiers à publier nos tarifs », ajoute Séve­rine Maison­neuve qui dirige la Villa Maïa.

Un prix qui fluc­tue entre 450 et 500 euros par nuit, avec des diffé­rences selon qu’il s’agit de chambres, de suites ou de l’ap­par­te­ment de 100 m2. En tout, 34 clés et un spa qui a ouvert fin 2019. Inté­grée à la chaîne The Leading Hotels of the World, la Villa Maïa appré­cie, selon Chris­tophe Gruy, « d’être recon­nue par ses pairs »

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