Les rois du luxe à Lyon : Thomas Vantorre, des nano­tech­no­lo­gies à l’im­mo­bi­lier de luxe

Après 20 ans dans les nanotechnologies à Grenoble et en région parisienne, Thomas Vantorre s’est lancé dans l’immobilier de luxe à Lyon et autour du Léman. Il vise aussi les Pierres-Dorées et l’Est lyonnais où vivent de nombreux chefs d’entreprise.
Thomas Vantorre Thomas Vantorre © DR

Ingé­nieur chimiste de forma­tion, Thomas Vantorre a passé 20 ans dans les nano­tech­no­lo­gies à Grenoble et en région pari­sienne pour le compte de ST Microe­lec­tro­nics. L’idée de créer son entre­prise le titillait aussi. L’oc­ca­sion s’est présen­tée à lui quand son frère jumeau, patron de Soge­link, lui suggère en 2014 de faire un bench­mark autour des acteurs de l’im­mo­bi­lier de luxe à Barce­lone, Genève et Paris.

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Le déclic. Bon sang, mais c’est bien sûr ! La voilà, la bonne idée : Thomas Vantorre se pose à Lyon et ouvre une première agence Barnes quai Saint-Antoine en 2015. D’autres suivront à la Croix-Rousse, dans le 6e et à Écully. En 2016, il ouvre aussi Barnes Léman avec une présence à Thonon et Évian-les-Bains. Presque dix ans plus tard, il est à la tête d’une entre­prise d’une quaran­taine de personnes, dispo­sant d’un contrat de licence avec la marque Barnes. « Nous avons écrit une page de l’im­mo­bi­lier de pres­tige à Lyon en signant en moyenne deux ventes par semaine à un prix moyen d’un million d’eu­ros », constate-t-il.

Toit-terrasse piscine à trois millions d’eu­ros

 « Nous avons créé un marché qui n’exis­tait pas, avec une nouvelle approche très quali­ta­tive à tous les niveaux, y compris quant aux photos et aux images des biens à vendre, en utili­sant des drones. Nous sommes des conseils en matière d’im­mo­bi­lier de qualité. Au lac Léman, nous avons vendu une propriété à 33 millions d’eu­ros. Ici à Lyon, nous avons déjà vendu des proprié­tés et des biens de pres­tige à cinq millions ou un appar­te­ment toit-terrasse piscine à trois millions d’eu­ros », ajoute le patron de Barnes à Lyon.

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Hôtels parti­cu­liers donnant sur le parc de la Tête-d’Or, châteaux dans le Beaujo­lais, maison-bulle à Fontaines-sur-Saône, la liste des biens vendus par l’équipe de Thomas Vantorre concerne aussi des appar­te­ments avec des tarifs plus raison­nables, à 200 000 ou 300 000 euros. « Nous visons le pres­tige et l’ex­cel­lence dans l’ac­com­pa­gne­ment du client, sans forcé­ment être toujours dans des gammes de prix les plus élevés. Nous luttons d’une certaine manière contre l’image d’un Barnes syno­nyme de luxe », précise Thomas Vantorre.

Chan­ger l’image de l’agent immo­bi­lier

Quant aux hono­raires de l’agence, ils sont de l’ordre de 4 à 5 %, comme pour les autres acteurs du secteur. « Nous voulions faire de l’im­mo­bi­lier de façon diffé­rente avec une éthique et une certaine humi­lité. C’est un métier qui impose une dispo­ni­bi­lité perma­nente, sept jours sur sept. Nous voulons aussi chan­ger l’image de l’agent immo­bi­lier en jouant la carte de la trans­pa­rence. Grâce à quoi, nous atti­rons de beaux projets », indique-t-il.

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Parmi ses projets, la volonté de se déve­lop­per dans l’Est lyon­nais où vivent un certain nombre de chefs d’en­tre­prise, mais aussi dans le Beaujo­lais et les Pierres-Dorées. Deux déve­lop­pe­ments assu­rés depuis Lyon, sans créa­tion d’agence en tant que telle. Paral­lè­le­ment à cela, Thomas Vantorre a racheté la régie Malsch avec l’idée de prendre aussi pied dans l’im­mo­bi­lier d’en­tre­prise. 

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