LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Jean-Marc Guilhot, l’outsider tranquille

À 62 ans, le candidat du collège 2 bénéficie du soutien d’une intersyndicale où il ne manque que FO. Ce fonctionnaire de la fonction publique d’État, se dit « confiant et serein » et mène campagne pour un Ceser plus ouvert et qui soit au cœur des enjeux de démocratie.

L’homme est affable et chaleureux. Élu au Ceser depuis bientôt 13 ans, Jean-Marc Guilhot anime avec doigté l’intersyndicale qui soutient sa candidature face à Antoine Quadrini, soit sept organisations syndicales (CGT, CFDT, CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et FSU). Seul manque FO qui soutient le président sortant. Il se dit « confiant et serein, porteur d’un projet d’alternance au sein du Ceser ».

Le projet s’articule autour de deux grandes priorités : l’ouverture du Ceser auprès d’autres institutions et de la population, mais aussi un Ceser qui soit au cœur des enjeux de démocratie. Dans le détail, Jean-Marc Guilhot plaide pour une « revitalisation des pratiques démocratiques » avec notamment un droit de pétition débouchant sur une saisine du Ceser par les citoyens dès lors qu’ils recueillent 10 000 signatures. Renforcement du travail des commissions, implication des conseillers, la CFDT aspire à plus de démocratie interne.

Dépersonnaliser le pouvoir

« Nous voulons sortir des décisions prises par un groupe hyper restreint et nous souhaitons une dépersonnalisation du pouvoir. Il n’est pas normal que les avis présentés devant le conseil régional le soient systématiquement par le président et lui seul. La communication du Ceser est très autocentrée », ajoute Jean-Marc Guilhot.

Lui élu, promet-il, la communication serait différente et « moins nombriliste ». Il reconnaît les efforts d’Antoine Quadrini pour mieux faire connaître le Ceser et ses actions. Mais insiste pour que se mette en place une « gouvernance plus collégiale avec des décisions remontantes plutôt que descendantes ».

À ses côtés, Élisabeth Le Gac, figure reconnue de la CFDT, veut « un Ceser utile, pas déconnecté, tenant compte des grands enjeux ».

Si la CFDT ne conteste pas que le bilan d’Antoine Quadrini est positif, elle regrette que certains sujets n’aient pas pu être traités : les accidents du travail, la fin de vie, le handicap ou encore la pauvreté. « Nous voulons que l’ensemble des sujets puissent être abordés. »

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