Le groupe lyonnais de salles de réalité virtuelle DreamAway vient d’être placé en redressement judiciaire, mais son fondateur Arthur de Choulot a déjà une solution à proposer au tribunal de commerce de Lyon : le réseau de 12 salles en France (3 en propre, 9 en franchises) a prévu d’être repris par son homologue parisien Illucity (4 parcs en France), filiale du groupe JMS piloté par Jean Mizrahi.
« Le contexte économique est compliqué depuis le covid pour les salles de réalité virtuelle. DreamAway est le numéro 2 français, mais nous sommes encore tout petit. L’idée de cette fusion, c’est d’être malin en trouvant une solution avec un acteur qui est implanté dans d’autres villes que nous. Car DreamAway a de l’avenir, j’en suis persuadé », commente Arthur de Choulot, qui a lancé en 2018 l’enseigne qui propose des « expériences » de réalité virtuelle basé autour du divertissement, de la culture ou de la formation.
« Satisfait de la solution trouvée »
En vue de la procédure judiciaire, ce dernier vient de céder la présidence de DreamAway à Jean Mizrahi qui mènera les discussions avec le tribunal de commerce pour l’assainissement des finances. « JMS va prendre 58% du capital, mais je reste actionnaire et donc je garde une place au board. Mais je n’ai plus aucun rôle opérationnel », précise Arthur de Choulot, qui mène en parallèle depuis quelques temps une autre aventure entrepreneuriale avec la plateforme What The Franchise où il est associé à L’Express.
« Je cède le contrôle de DreamAway mais je suis satisfait de la solution trouvée », poursuit-il. Dans l’esprit d’Arthur de Choulot et de Jean Mizrahi, la fusion capitalistique devrait intervenir « d’ici fin mars prochain ».
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