Il fait partie de cette génération biberonnée aux exploits de la Dream Team de Michael Jordan et Magic Johnson aux JO de 1992, et n’a depuis, jamais coupé le lien avec les parquets. Ainsi, à la veille de son 39e anniversaire fin janvier, Mathieu Cochard siégeait dans les travées de la Stark Arena de Belgrade pour assister au bouillantissime derby entre le Partizan et l’Etoile Rouge, les deux clubs de la capitale serbe. « J’étais allé voir jouer Bologne l’année dernière. Je suis énormément l’Euroleague et j’essaie d’aller voir des salles et des équipes mythiques », témoigne le dirigeant du Grand Réfectoire et de l’enseigne Ciao Nonna, aussi futur ex-patron du Hard Rock Café en Presqu’île.
Après avoir porté dans sa jeunesse les couleurs du FJ Dolomieu puis du Basket Club de Bourgoin-Jallieu, l’Isérois évolue depuis dix ans au Basket Club Faverges-Dolomieu, sur ses terres natales. « Nous avons remonté une équipe avec des amis d’enfance il y a dix ans et sommes montés de cinq divisions en quelques années, de la Départementale 2 à la Régionale 1. C’est une formidable aventure collective entre copains. »
La finale de la Coupe d’Isère
Depuis redescendue en Départementale 1, l’équipe vise cette année la montée en Régionale 3. « Avec mon planning, j’ai du mal à faire les entraînements donc je joue moins. Mais chaque année, je dispute la Coupe d’Isère avec une équipe d’anciens. D’ailleurs l’an passé, on perd en finale contre Terres Froides… »
S’il confesse ne pas être le joueur le plus talentueux sur le parquet, le restaurateur compense par « l’envie et la niaque ».
Quitte parfois à dépasser certaines limites. « Quand je travaillais en Suisse il y a quelques années, j’essayais de rentrer très vite — parfois trop vite — le vendredi soir sur la route pour arriver à l’heure aux entraînements et jouer le week-end. Cela m’a valu quelques histoires mais c’est heureusement du passé. »
« Chaque année, je dispute la Coupe d’Isère avec une équipe d’anciens. L’an passé, on perd en finale »
Le dirigeant préfère désormais mouiller le maillot jaune et bleu du BCFD dans des tournois de 3×3 (3 contre 3), lancés par la Fédération française de basketball depuis quelques mois. « C’est beaucoup plus physique et rapide, mais c’est moins exigeant au niveau du planning. Je joue quatre tournois dans l’année avec plusieurs matchs répartis sur quelques heures. Donc c’est plus simple et plus cool pour moi. »
À San Antonio avec Tony Parker
Sponsor maillot du club de Faverges-Dolomieu, le dirigeant du Hard Rock Café est aussi l’un des partenaires phares de l’Asvel depuis 2017. « Avant le Covid, nous diffusions tous les matchs du club et nous organisions quelques soirées partenaires. Cela m’a permis de créer des liens avec Gaetan Muller et Laurent Fiard, un autre grand passionné de basket. »
Mathieu Cochard a même suivi la petite bande lors d’un voyage à San Antonio, aux côtés de Tony Parker, Alexandra Mathiolon (Serfim) ou Amaël Grivel (Ciril Group). « Avec Gaetan et Laurent, nous avons joué contre des Américains. Heureusement que Gaetan était dans notre équipe… »
Fidèle de l’Astroballe, le passionné s’avoue très impressionné par la nouvelle LDLC Arena. « C’est un outil extraordinaire. Lors du premier match contre le Bayern, avec cette double prolongation, je pense qu’on avait l’une des plus chaudes ambiances d’Europe. » Parole d’expert.
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