L’idole
Passionnée par l’informatique et le numérique depuis l’enfance, Maud Charaf a travaillé sur l’organisation de la World Wide Web Conférence 2012 à Lyon. Un événement lors duquel elle a rencontré Tim Berners-Lee, l’inventeur du World Wide Web. « C’est comme si on m’avait mis Brad Pitt ou Dieu devant moi. C’est une chance inouïe d’avoir pu échanger avec quelqu’un d’aussi précurseur. »
Les rencontres inspirantes
Recrutée en 2014 par l’association Digital League (ex-Cluster Edit), Maud Charaf a passé sept années au sein de la pépinière d’entreprises du numérique. « Chez Digital League, j’ai rapidement tissé des liens avec Jean-Michel Bérard (Esker), Laurent Fiard (Visiativ)ou Patrick Bertrand (ex-Cegid).
Ces trois dirigeants m’ont beaucoup appris. Nous sommes toujours en lien, et nous nous écrivons régulièrement. » L’ancien président de l’association, Jean-Michel Bérard, est même récemment entré dans le comité d’investissement du HUB612. « C’est un visionnaire, je parle souvent de lui aux jeunes entrepreneurs incubés chez nous. J’essaie de trouver une date pour qu’il vienne bientôt échanger avec eux. »
Les amis dirigeants
Figure essentielle de l’écosystème start-up lyonnais, la dirigeante a noué des liens privilégiés avec des dirigeants d’entreprises, devenus pour certains de véritables amis. « Je pense à Sylvain Tillon, l’ancien patron de Tilkee, aujourd’hui à la tête du Bahut, l’une de mes moitiés, ou Anne-Laure Plessier, l’ancienne boss de Cocoom, qui est une autre moitié. »
Maud Charaf est aussi proche d’Emilie Legoff, la patronne de Troops, avec qui elle échange régulièrement dans le cadre de French Tech One Lyon Saint-Etienne : « Une femme avec une personnalité hallucinante. »
La garde rapprochée
- Jules Ferrer. « C’est notre VC (Venture Capital) analyst. Il accompagne les entreprises dans leur stratégie financière, est en charge de la partie investissement et opère les due dilligences afin de valider nos investissements dans les boîtes les plus prometteuses. »
- Jacques-Henri Michaud. « C’est mon futur directeur adjoint. Il m’a d’abord accompagné sur le programme d’accélération et le projet du HUB612 l’a séduit. Il est tombé amoureux des boîtes. Nous formons un bon duo et je vais beaucoup m’appuyer sur lui. »
- Pauline Raud. « Elle est arrivée en septembre 2018 et fait partie des murs. Elle accompagne aujourd’hui les start-up dans le développement de leur notoriété avec des conseils en matière de communication, stratégie de marques, relations presse et événementiel. »
- Emma Alvarez. « C’est notre « hubergiste », un rôle essentiel ici au HUB612. Elle s’assure que les entrepreneurs aient toutes les conditions pour s’épanouir, fédère la communauté et soutient Pauline dans l’organisation des événements et la communication. »
Les talents de la nouvelle génération
La directrice du HUB612 suit avec attention l’évolution de Côme Fouques, PDG d’Indy. « Il a fondé l’une des plus belles entreprises de la fintech. Il va continuer sa belle trajectoire et j’aime l’être humain. »
Maud Charaf a aussi sollicité Loïc Michel (365Talents) pour être le parrain de la 1e promotion du nouveau programme d’accélération du HUB et compte bien inviter prochainement Pierre Garonnaire et Gaspard Hafner, le duo à la tête de MYM, rencontré du temps de Digital League. « J’essaie de les faire descendre de Paris. Nous nous écrivons tous les mois avec Pierre? Je les ai accompagnés sur de nombreuses choses au début de leur aventure, notamment sur leur entrée au French Tech 120. »
La dirigeante cite également Xavier Rouhaud (Swikly), German Bruno (Crowdybox), Jonathan Le Duc (Objow) ou Françoise Mercadal-Delasalles et Stéphanie Biron (Auxo Dynamics), tous hébergés au sein du HUB612.
Le frère
Maud Charaf, « lyonnaise de naissance et ultra-chauvine sur (sa) ville », est la sœur du musicien lyonnais Théo Charaf, artiste de folk-blues, qui a sorti son premier album éponyme en 2021.
Les liens avec la Caisse d’Epargne
Propulsée directrice du HUB612 suite au départ de Cédric Nieutin en mai dernier, Maud Charaf, arrivée en juillet 2022 comme numéro 2, s’est d’abord employée pour retisser du lien avec le board de la Caisse d’Epargne et les présidents Alain Denizot, puis François Codet (depuis octobre). « Les relations s’étaient quelque peu espacées, il a fallu faire un gros travail pour recréer la passerelle, c’est très important. Le HUB612 doit être le lab innovation de la Caisse d’Epargne, un véritable outil. Je vois donc toutes les semaines le directeur de cabinet du président pour faire en sorte que nos entreprises travaillent avec la Caisse d’Epargne et je suis en lien de manière officielle ou officieuse plusieurs fois par trimestre avec François Codet. »
Merci d’avoir lu cet article ! Si vous avez un peu de temps, nous aimerions avoir votre avis pour nous améliorer. Pour ce faire, vous pouvez répondre anonymement à ce questionnaire ou nous envoyer un émail à [email protected]. Merci beaucoup !