LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Hélène Lafont-Couturier, la pionnière

Déjà dix ans aux commandes du musée le plus visité de France (hors Paris et gros établissements parisiens), Hélène Lafont-Couturier directrice du Musée des Confluences, n’avait jamais imaginé ouvrir un musée et pourtant… En 2014, elle inaugure le Musée des Confluences mais n’en est pas à son coup d’essai. La conservatrice a contribué à la création […]

Déjà dix ans aux commandes du musée le plus visité de France (hors Paris et gros établissements parisiens), Hélène Lafont-Couturier directrice du Musée des Confluences, n’avait jamais imaginé ouvrir un musée et pourtant… En 2014, elle inaugure le Musée des Confluences mais n’en est pas à son coup d’essai. La conservatrice a contribué à la création de deux autres musées français : le musée Goupil à Bordeaux et le musée national de l’Histoire de l’immigration à Paris.

Dix ans qu’elle dirige ce musée avec une passion qui existe depuis de longues années. « J’ai des parents qui me trainaient dans les musées. À l’époque je râlais un peu mais j’ai eu l’occasion d’assister à un accrochage d’exposition et à ce moment-là j’ai compris que c’était vraiment ce que j’aimerais faire ». Aujourd’hui je compte bien finir ma carrière au musée des Confluences. » 

Un musée de référence avec un ancrage local important

Après une décennie d’existence, Hélène Lafont-Couturier estime que « le musée des Confluences a rencontré son public », elle ajoute « il est devenu un musée de référence avec un ancrage local important, 62% du visitorat total du musée est issu de la région. C’est un musée qui a été adopté par les lyonnais ».

Parmi les 671 000 visiteurs en 2023, la directrice raconte une anecdote qui l’a particulièrement marquée : « un soir un visiteur discutait avec sa famille à la sortie du musée. Il en parlait en disant « mon musée » c’est quand même formidable. » L’institution a d’ailleurs retrouvé la même fréquentation qu’avant la crise du Covid.

L’identité du musée vient de ses collections. Hélène Lafont-Couturier souhaite valoriser la diversité des thématiques et des continents explorés. Cette année par exemple, les visiteurs pouvaient voyager en Antarctique, Afrique et Asie tout en restant entre le Rhône et la Saône. Prochainement, les visiteurs pourront admirer une exposition consacrée au photographe Vincent Munier.

Puis, plus tard cette année, lorsque le musée soufflera ses bougies la directrice nous confie : « Pour nos dix ans, on aura une exposition qui s’intitulera « le temps d’un rêve » » Un clin d’oeil peut-être qui nous laisse imaginer qu’Hélène Lafont-Couturier vient de passer dix ans de rêve à la tête du musée des Confluences. « C’est du hasard (rires) ! Mais nous passons au total dix ans de notre vie à rêver, alors je trouvais que le thème était parfait. »

Merci d’avoir lu cet article ! Si vous avez un peu de temps, nous aimerions avoir votre avis pour nous améliorer. Pour ce faire, vous pouvez répondre anonymement à ce questionnaire ou nous envoyer un émail à [email protected]. Merci beaucoup !

dans la même catégorie
Articles les plus lus
Consent choices