LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Jean-Pierre Claveranne et Fanny Robin, l’art pour tous les publics

à la tête de la Fondation Bullukian depuis 2000, Jean-Pierre Claveranne est très fier de la montée en puissance du centre d’art contemporain installé à ciel ouvert à la fondation de la place Bellecour. Des travaux de rénovation en plusieurs étapes, un jardin du Caucase inauguré en septembre prochain et d’ores et déjà des résultats […]

à la tête de la Fondation Bullukian depuis 2000, Jean-Pierre Claveranne est très fier de la montée en puissance du centre d’art contemporain installé à ciel ouvert à la fondation de la place Bellecour.

Des travaux de rénovation en plusieurs étapes, un jardin du Caucase inauguré en septembre prochain et d’ores et déjà des résultats impressionnants de fréquentation sous la houlette de la directrice artistique, Fanny Robin.

« Nous voulons rendre la culture accessible au plus grand nombre à travers ce vaste ensemble pluriel et modulable de près de 1 500 m2 qui accueille une programmation ambitieuse d’expositions temporaires, de rencontres et d’activités de médiation. Notre ambition est d’encourager la création, l’expérimentation et l’accès de l’art auprès de tous les publics. », explique Fanny Robin

Soutien aux jeunes artistes

Et Jean-Pierre Claveranne de constater qu’il n’y a pas pléthore de fondations qui fassent rayonner l’art contemporain dans la région, à part les Fondations Salomon et Bullukian. Il n’en apprécie que plus les trésors d’énergie déployés par Fanny Robin pour nouer des relations avec nombre d’artistes et de structures, à Lyon et partout en France.

Sans compter qu’avec 22 fondations hébergées sous son toit, la Fondation Bullukian n’est pas isolée. Elle a su tisser sa toile. Et, pour être sûr de ne jamais perdre de vue la raison d’être de la fondation, Jean-Pierre Claveranne n’oublie pas, avant chaque décision importante, de se poser la question : « Qu’en aurait pensé Napoléon Bullukian ? »

Victime avec sa famille du génocide arménien, vendu comme esclave, arrivé en France ne sachant ni lire ni écrire, Napoléon Bullukian connaîtra un parcours impressionnant de résistant, d’entrepreneur et de mécène. Sans enfant, il lègue à la Fondation de France ses biens pour qu’elle crée une fondation œuvrant pour la recherche médicale, le soutien aux jeunes artistes et l’aide aux associations arméniennes.

Depuis bientôt un quart de siècle, Jean-Pierre Claveranne fait fructifier l’héritage Bullukian pour le plus grand bonheur de nombre d’artistes et de scientifiques. 

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