LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Les Stéphanois de Lyon, la bande de copains

Fondé par Pierre Couturier, le réseau des Stéphanois de Lyon organise 6 à 8 rencontres par an. Ces événements rassemblent, dans une atmosphère décontractée, près d’une centaine de dirigeants originaires de Saint-Étienne.

Le réseau est né « assez naturellement en 2018 », selon les mots de Pierre Couturier. « Nous étions une bande de quatre copains d’enfance Stéphanois (avec deux avocats, un expert-comptable) qui se rejoignaient pour travailler ensemble sur des dossiers. Ensuite, les rencontres sont devenues plus fréquentes avec d’autres Stéphanois travaillant à Lyon, et de là, nous avons décidé d’officialiser le réseau d’affaires des Stéphanois de Lyon », raconte celui qui est également patron de la Charcuterie Bobosse. 

Les Stéphanois de Lyon se positionne comme un groupe informel, sans structure juridique ni cotisation. « Quelqu’un qui veut faire du business n’a aucun intérêt à venir chez nous. On est vraiment dans le plaisir, le partage et la bande de copains », avance Pierre Couturier. Le mot d’ordre des réunions est clair : « Le sérieux reste à la porte ». « Quand on se rassemble, tout le monde s’embrasse et rigole en mangeant. Il n’y a pas de message très formel derrière nos réunions, si ce n’est le plaisir d’entretenir un lien avec un réseau, entre stéphanois ».

La nostalgie stéphanoise

En parallèle, le réseau se définit également comme un espace d’entraide : « Par exemple si un membre a besoin d’un contact pour l’un de ses projets, nous allons trouver un moyen de l’aider », explique le fondateur du réseau qui compte 92 membres originaires de la Loire qui travaillent tous à Lyon, aux profils variés, allant de chefs d’entreprise à profession libérale.

« Même si nous sommes installés à Lyon, en tant que Stéphanois ou simplement originaires de la Loire, nous sommes nostalgiques de notre ville d’origine. Cela n’empêche pas que nous soyons plutôt heureux de participer à la vie active de notre ville d’adoption qu’est Lyon », témoigne Pierre Couturier. Les rencontres ont lieu 6 à 8 fois par an.

Généralement, les membres communiquent à travers une boucle WhatsApp et se réunissent dans un restaurant de la presqu’île « que l’on privatise pour l’occasion », précise Pierre Couturier.

  • Nombres de membres : 92
  • Nombre de rencontre : 6 à 8 fois l’année
  • Cotisation : gratuite
  • Conditions pour adhérer : Il faut avoir un lien avec Saint-Étienne, la Plaine du Forez ou la Haute-Loire et être installé à Lyon. Ensuite, il faut soit déjà connaître un membre du réseau qui va transmettre la demande d’adhésion au président du réseau, soit faire la demande d’adhésion sur LinkedIn (42 fort et vert).
© DR

L’autre bonne raison d’y aller 

Pour Pierre Couturier, rejoindre ce réseau est aussi une bonne idée : « Tous les ans, nous organisons une soirée guinguette aux Puces du Canal, chez Stephan Blanchet (qui est également membre du réseau, NDlr), dans un contexte très convivial. C’est une tradition chaque été chez les Stéphanois de Lyon, nous sommes très heureux de nous retrouver et de faire de nouvelles connaissances. »

Les + du réseau

  • Les membres du réseau se retrouvent souvent lors de sorties diverses. « Par exemple, nous avons loué un car pour aller voir un match de foot tous ensemble à Saint-Étienne. Une soirée est également prévue dans un complexe de karting ».
  • Le réseau organise également des visites d’entreprise. Dernièrement, ses membres se sont rendus au domaine Guigal à Ampuis.

Qui peut-on rencontrer

  • Yann Roubert Président Directeur Général Lou Rugby 
  • Thierry Gardon, ancien Président du tribunal de Commerce de Lyon
  • Christophe Roure, Chef de cuisine restaurant Le neuvième art
  • Stephan Blanchet, propriétaire des puces du Canal

Et aussi : Fabien Chazot (Pdg Transports Chazot), Franck Jabouley (directeur général de la Maison Malleval), Christophe Neyret (avocat au barreau de Lyon), Sébastien Rocher (Dg de Ctoutkom)

L’avis de

Nicolas Bes, avocat associé chez Bes, Sauvaigo & Associés

« En tant que Stéphanois, adhérer à ce réseau est une façon pour moi de ne pas oublier l’atmosphère de la ville qui me manque parfois. Je tiens beaucoup à la « stéphanoisitude », c’est-à-dire à la façon de raisonner et à l’état d’esprit travailleur qui caractérise les habitants de Saint-Étienne, ainsi que l’aspect de fraternité qui en découle. Nous partageons tous une histoire commune, notamment notre migration vers la ville de Lyon lors de nos jeunes années. »

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