« La Société Générale a été créée par des industriels pour accompagner la révolution industrielle quand on a changé d’énergie pour passer des chevaux aux moteurs à vapeur. 160 ans plus tard, l’enjeu est toujours le même : il s’agit de financer les entreprises dans leur transition énergétique, mais on ne parle plus des mêmes énergies. » Didier Pariset, directeur de région de SG Auvergne-Rhône-Alpes rappelle la grande continuité des missions de la banque.
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Lui, le Lyonnais pur sucre, passé par les Maristes, une prépa aux Lazaristes puis l’Ecam avant un troisième cycle à l’Essec, a retrouvé avec bonheur ses racines lyonnaises en mars 2021 après 33 ans de carrière au sein du groupe Crédit du Nord (à Reims, Troyes, Limoges, à la direction d’un centre d’affaires à La Défense puis à Amiens avec le rapprochement de la Picardie et de la Normandie).
Le choc des cultures
« Quand j’ai été nommé à Lyon voici trois ans, on m’a demandé d’être un précurseur par rapport au projet “Vision 2025” en mariant les cultures de la Société Générale et du Crédit du Nord », explique Didier Pariset. Choix stratégique de confier à un homme venu du Crédit du Nord la fusion en Auvergne-Rhône-Alpes des Bleus de la Banque Rhône-Alpes et de Nuger en Auvergne avec les Rouge et Noir de la Générale.
« Après les deux grandes étapes de la fusion – juridique puis informatique –, on se trouve confronté à un choc des cultures. On a créé une nouvelle banque SG Auvergne-Rhône-Alpes avec des clients et des collaborateurs à convaincre. Cette nouvelle culture, elle se construit sur le terrain, par un management de proximité. C’est la clé et ça prend du temps », poursuit-il.
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Les rapprochements ou fermetures d’agences seront terminés au premier semestre 2025. 30 % ont déjà été bouclés fin 2023, 50 % le seront fin 2024 et les 20 % restants l’an prochain. « Proximité, réactivité et engagements sont nos trois piliers », ajoute Didier Pariset, rappelant qu’avec 220 agences et 2 500 collaborateurs pour 725 000 clients (particuliers et professionnels) et 11 565 entreprises, le territoire est bien quadrillé.
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Un chantier immense auquel il s’est attelé avec enthousiasme : « J’adore Lyon. On a un terrain de jeu qui est suffisamment grand pour poursuivre notre développement », conclut Didier Pariset dans un large sourire.
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