« Nous avons accueilli 33 nouveaux membres l’an dernier », explique Baudouin Saint Olive, président du Cercle de l’Union depuis plus de 10 ans et par ailleurs dirigeant de la plus ancienne banque privée lyonnaise du même nom.
Des arrivées qui illustrent la bonne santé du très select Cercle de l’Union, plus que centenaire, et né de la fusion en 1917 de trois cercles, eux-mêmes nés au XIXe siècle (Cercle du Divan, Jockey Club et Cercle de Lyon). « Nous nous inscrivons dans la tradition des grands cercles anglais qui perdurent dans le temps, précise Baudouin Saint Olive. Et nous avons des accords de réciprocité avec des cercles parisiens et à l’étranger, partout en Europe, mais aussi en Australie, Chine ou encore Singapour ».
L’idée : permettre à ses membres en déplacement professionnel de disposer d’un bureau, de salles pour des réunions et d’une chambre pour dormir.
Si le Cercle de l’Union ne dispose pas de chambres sur place, il a passé un accord avec un établissement de la place.
Hormis l’aspect hôtelier, le Cercle de l’Union a réussi sa transformation. « Sur 1 000 m2 répartis sur deux niveaux, nous disposons de 9 salons entièrement rénovés et d’un bar. Nous avons aussi une terrasse extérieure, un salon de coworking et une équipe de restauration, la Table du Cercle, d’une dizaine de personnes. Nous sommes une vraie PME et sans aucun doute le plus gros cercle provincial de France », ajoute Baudouin Saint Olive.
Savoir-être et respect des traditions
Outre le déjeuner des actifs le 1er lundi de chaque mois, le Cercle de l’Union organise aussi un dîner par semaine. En dehors de ses réunions statutaires, les conférences sont nombreuses.
En l’espace de quelques jours, il a accueilli en mars, David Lisnard, maire de Cannes et président de l’AMF (Association des maires de France) issu de LR mais qui a créé son propre parti politique (soucieux de faire entendre sa voix dans la perspective de 2027…), ainsi que Nicolas de Tavernost, président de M6 pour quelques semaines encore.
Les anciens Premiers ministres Bernard Cazeneuve et Edouard Philippe sont passés par le 27, place Bellecour, tout comme Hubert Vedrine ou Henri de Castries, quand il dirigeait Axa.
De la politique à l’économie ou la littérature, le Cercle de l’Union n’a pas de difficultés à attirer les têtes d’affiche. Et ce dans la plus grande discrétion.
Le Cercle de l’Union vit aussi à travers ses sections : chasse, golf, tennis, cycle, automobile ; œnologie et cigare. Mais, signe des temps, la section « jeux de cartes » a disparu. « Nous ne sommes pas un cercle de business, plaide Baudouin Saint Olive. Nous prônons avant tout des valeurs d’amitié et de convivialité. Ce sont les valeurs humaines qui prédominent, un savoir être, un attrait pour certaines traditions, comme le port de la cravate. Cela traduit notre affiliation aux cercles d’origine anglaise ».
Si les membres du Cercle de l’Union sont exclusivement des hommes, les femmes peuvent participer aux conférences et autres événements organisés par le Club. Le Cercle de l’Union est-il le plus lyonnais qui soit ? « Le fait d’avoir un nom lyonnais n’est pas un prérequis. Chacun utilise le Cercle comme il veut. Nous avons bien évolué au fil du temps dans le respect des traditions. Le Cercle correspond aux attentes de ces membres, de toute génération », conclut Baudouin Saint Olive.
La bonne raison d’y aller
« Nos différentes sections (chasse, golf, tennis, cycle, automobile, œnologie et cigare) permettent à tous nos membres de mieux se connaître par rapport à des passions et de créer des liens de façon intergénérationnelle. Ainsi, la section golf qui avait remporté l’an dernier la compétition entre cercles parisiens, anglais et nous, va accueillir tous ses homologues en juin prochain à Villette d’Anthon. »
Les + du réseau
- Les échanges intergénérationnels autour des membres du Cercle de l’union débouchent sur des liens d’amitié.
- Le Cercle est le reflet de la situation économique d’aujourd’hui : il y a plus d’activités de services représentées, même si l’industrie est toujours présente.
- Les accords de réciprocité avec d’autres cercles, partout dans le monde, sont très appréciés.
Qui peut-on rencontrer ?
- Bertrand Rambaud, Président de Siparex
- Thierry de La Tour d’Artaise, Président du Groupe SEB et de l’Entreprise des possibles
- Alban Pousset-Bougère, Bâtonnier du Barreau de Lyon
- William de Pinieux, PDG de Descours & Cabaud
- Stanislas Lacroix, Président d’Aldes
Et aussi : Didier Pariset (directeur de région SG Auvergne-Rhône-Alpes), Michel Baguenault de Puchesse (directeur général de l’Institut Mérieux), Richard Brumm (avocat, ancien adjoint aux finances), Bruno Lacroix (président de la Fondation HCL), Étienne de Baecque (commissaire-priseur)…
L’avis de
« Un cercle, tel que le Cercle de l’Union, ça n’existe que dans des villes dynamiques. C’est important de s’impliquer et de connaître des gens différents. Le côté intergénérationnel est essentiel, tout comme le fait d’évoluer dans un univers entre vie professionnelle et vie personnelle. Les conseils sont donnés gracieusement. Il n’y a pas de barrière professionnelle, ni de limite d’âge. On n’a pas besoin d’un statut. Le fait de se retrouver physiquement sans téléphone portable est appréciable. Il y en a pour tous les goûts. C’est un Cercle assez festif. La dimension culturelle est intéressante : visites de musées, voyages, concerts, spectacles. Le Cercle de l’union n’est pas élitiste. Les gens sont assez avenants et accueillants ».
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