À l’origine du Groupe Paris-Lyon, la volonté de générer des liens entre les Lyonnais « exilés » à Paris et les Parisiens « exilés » à Lyon. D’où l’appellation du groupe et une double implantation dans la capitale et dans celle des Gaules.
Parmi les créateurs, en 1932, on retrouve l’ex-président de l’Association des étudiants de Lyon, Alfred Rosier, mais aussi un peintre, un chansonnier, des journalistes, des intellectuels. « Surtout, restons bien entre nous. La qualité doit primer la quantité. Pas de snobs, pas d’emmerdeurs… », peut-on lire dans « Adieu Machonville » de Marcel-E.Granchet paru aux éditions Rabelais.
Après la deuxième Guerre mondiale, les banquets rassemblent plus de 200 personnes autour d’un orateur qui prend la parole au dessert.
Le Groupe Paris-Lyon connaîtra un long règne, celui des sœurs Dufour -Régine et Anne-, dans les années soixante à quatre-vingt, dont le notaire François Bremens, l’actuel président et alors jeune adhérent se souvient bien. « Chaque déjeuner rassemblait toutes les autorités de la ville, qu’elles soient civiles, militaires, politiques ou religieuses. C’était un cercle influent », précise-t-il.
« Notre force tient au fait que nous avons de bons rapports avec tout le monde tout en étant complètement indépendants »
Si le bureau parisien a été fermé, le cercle a perduré à Lyon et gardé son nom. il estime que le cercle qui a gardé toutefois sa dénomination. « Le Groupe Paris-Lyon s’est bien redynamisé. Le rôle de l’association a évolué. Nous cherchons à mettre en valeur les talents de la grande région Auvergne-Rhône-Alpes ».
Chaque année, la Soirée des talents, vitrine des actions du Groupe Paris-Lyon, met en lumière une promotion de lauréats sélectionnés par ses commissions thématiques dans cinq domaines : littérature, musique, arts plastiques, vie économique et sciences, sports.
Actualités et humanisme
En dehors de cette soirée des talents, le Groupe Paris-Lyon organise toujours des rencontres, 8 à 10 par an, dont 4 à 5 déjeuners ou dîners-conférences.
Parmi les invités recents : Eric-Emmanuel Schmitt, la présidente déléguée de l’ASVEL féminin, Marie-Sophie Obama, le président de la CPME du Rhône Franck Morize ou bien encore Baudouin Saint Olive, le dirigeant de la banque privée Saint Olive et président du Cercle de l’Union.
« Les thèmes de nos réunions sont liés soit à l’actualité, soit à l’humanisme. Les projets sont nombreux. Cela va de la présentation d’une œuvre littéraire ou musicale à la question du rayonnement de la métropole lyonnaise. Notre force tient au fait que nous avons de bons rapports avec tout le monde tout en étant complètement indépendants », ajoute François Bremens.
Chaque conférence se déroule soit au dans les locaux du club de dirigeant du Prisme, soit à l’Institut Vatel. « Nous avons une approche très diversifiée et conviviale d’échanges avec des personnalités riches de leur expérience et de leur compétence », ajoute Rodolphe Voiron, le secrétaire général et président de la commission vie économique.
À propos du réseau
- Nombre de membres : 90 adhérents à jour de cotisation
- Cotisation : 80 euros
- Réunions : 8 à 10 rencontres par an
- 4 à 5 déjeuners ou dîners-conférences
- La soirée annuelle des Talents,
- Des propositions ponctuelles de participation à des visites ou expositions
- Conditions pour adhérer : être proposé par l’un des membres du Groupe Paris-Lyon ou candidature spontanée à valider par le conseil d’administration.
- Site Internet: www.groupe-paris-lyon.fr
La bonne raison d’y aller
Au sein du Groupe Paris-Lyon, on considère que « les réseaux caritatifs ou les réseaux d’affaires, c’est bien… Mais « un réseau de têtes de réseau, c’est mieux ! » L’organisation de visites privées, comme celle des collections Tomaselli ou du Conservatoire de musique de Lyon est particulièrement prisée. Tout comme la visite guidée de l’exposition consacrée à Jean Moulin au Centre d’histoire, de la résistance et de la déportation (CHRD), vécue comme un moment privilégié par les adhérents du groupe.
Les + du réseau
- La mise en valeur des talents issus de la ville et de la région.
- La variété des talents récompensés l’an dernier : Gilles Biron (spécialiste du relais 4 x 400 m), le flutiste José-Daniel Castellon, Jérôme Tomaselli (arts plastiques), Jean-Philippe Delsol (littérature), Stéphane Suisse – Ziwig Biotech.
- Ses commissions thématiques : musique, sports, littérature, sciences, arts plastiques et vie économique.
Qui peut-on rencontrer ?
- Jean-Pierre Gagneux, Directeur général délégué de 6ème Sens Immobilier
- Patrick Venot, Responsable régional Rothschild Martin Maurel
- Roland Tchénio, ancien PDG de Toupargel et actuel président de TT Investissements
- Jean Agnès, ancien président de la CCI Lyon
Et aussi :
Jacqueline Boller (ex-Lyon 3 et Semaly), Philippe Valode (ex-Banque de Vizille, éditeur), Robert Sivilia (ex-patron de Cogep, agence de publicité lyonnaise), Jean-Claude Jouanno (Comité départemenal olympique et sportif), Jean Etevenaux (écrivain et journaliste)
L’avis de…
Jean-Luc da Passano, ancien maire d’Irigny et vice-président de la métropole de Lyon
« J’apprécie énormément le Groupe Paris-Lyon. On y retrouve beaucoup de personnes du monde de la culture et l’idée de promouvoir les talents de notre région me plaît beaucoup. De la même façon, il s’intéresse à toutes les problématiques de l’agglomération, les grands sujets d’intérêt général. Les conférences permettent un véritable enrichissement intellectuel et les sujets traités sont très variés. On évoque Lyon de manière globale, mais tout est lié ».
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