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Une calavera de la première édition
Emeric Richard : Il s’agit d’un élément de scénographie imaginé pour la première édition du Lyon Street Food Festival, en 2016. Ça représente une calavera, une tête de mort mexicaine. L’idée était de donner au festival un cachet scénographique un peu différent, on avait envie de casser les codes. Donc, deux jours avant l’ouverture du festival, notre première cheffe de projet nous a dit : « J’ai une idée qu’on va mettre au-dessus de chacun des stands de chefs, une espèce de déco peint sur du bois. » On a ensuite réutilisé ces planches l’année suivante, et maintenant nous mettons un point d’honneur à changer cette déco chaque année pour créer des ambiances différentes.
Une œuvre plus importante que le reste
Mon bureau est rempli d’objets… Il y a le trophée du tourisme, le ruban d’inauguration des Grandes Locos d’Oullins où va se tenir le festival cette année. J’ai aussi une photo prise avec JoeyStarr l’année dernière ou encore une dédicace de la cheffe pâtissière Nina Métayer. Mais cette œuvre faite de planches de bois, que je vois tous les jours puisqu’elle est posée pile en face de mon bureau, est particulière pour moi puisqu’elle me rappelle à chaque fois d’où nous sommes partis maintenant que le festival a bien grandi.
Une valeur sentimentale plus que financière
Cet objet n’a aucune valeur. Ce sont seulement des planches en bois de récupération sur lesquelles un dessin a été peint. Cela montre bien notre esprit un peu do-it-yourself. Quand on a démarré, on a monté des stands avec du bambou et on a fait nous-mêmes la déco. Donc c’est surtout un objet avec une valeur sentimentale et historique. D’ailleurs, pour l’anecdote on fait toutes nos photos d’équipes avec cet objet en fond, ça a du sens parce qu’il est avec nous depuis dix ans.
Un objet rempli d’histoires
Cet objet là, c’est un peu la genèse de toutes nos idées. Tout commence de cette première édition où on s’est dit qu’on allait construire nos décors. Et, aujourd’hui, on a notre propre atelier de scénographie qui est à Pierre-Bénite où l’on fabrique des stands, des bars, des éléments scénographiques beaucoup plus importants et avec beaucoup plus de qualité que cette calavera.
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