Phaxiam a vu le jour il y a tout juste un an à Lyon. L’entreprise est née de la fusion de deux sociétés biopharmaceutiques: Erytech Parma à Lyon et Pherecydes à Nantes et en région parisienne. Phaxiam a regroupé toutes ses équipes à Lyon avec la volonté d’accélérer ses développements cliniques autour de traitements innovants visant à créer un leader mondial de la phagothérapie.
À savoir, l’utilisation de virus naturels tueurs de bactéries qui permettent de lutter contre l’antibiorésistance, de plus en plus répandue. Pour déployer sa stratégie, Phaxiam a lancé lundi une augmentation de capital de 10 millions d’euros avec maintien d’un DPS (droit préférentiel de souscription).
« Un vrai enjeu de souveraineté » autour de Phaxiam
Les actions sont émises à 2 euros l’action nouvelle avec un principe de 5 actions nouvelles pour 6 actions existantes. « Nous avons beaucoup d’actionnaires individuels, c’est important qu’ils puissent nous accompagner », précise Eric Soyer, directeur général délégué et directeur financier de Phaxiam.
Même si elle intervient dans un contexte boursier délicat, cette levée de fonds est garantie à 75% au moment de son lancement avec des engagements de Bpifrance, entre autres. « Autour de Phaxiam, il y a un vrai enjeu de souveraineté. Avec les moyens apportés par cette augmentation de capital, nous allons pouvoir lancer une étude clinique de phase II baptisée « Gloria » dans le traitement des infections des prothèses ostéoarticulaires par le staphylocoque doré », ajoute Eric Soyer.
Les résultats de cet appel au marché sont désormais connus: à l’issue de la période de souscription, Phaxiam a levé 7,8 millions d’euros.
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