Le fonds d’amorçage industriel métropolitain (Faim) est « un outil efficace pour notre stratégie industrielle sur le territoire », selon Émeline Baume, la vice-présidente de la Métropole en charge de l’économie. Lancé il y a trois ans par les Métropoles de Lyon et Saint-Étienne avec une dotation de 70 millions d’euros, le Faim a investi 13,5 millions d’euros auprès de 12 entreprises, dont récemment la foodtech Chiche, la startup de recherche médicale Noodis et du concepteur de modules de construction en bois Manufacture Bois Paille.
L’objectif de ce fonds est de favoriser l’écosystème industriel sur le territoire et de participer à la transformation écologique de l’industrie. Différents souscripteurs publics sont d’ailleurs mobilisés, parmi lesquels l’État, dans le cadre du programme France 2030. Cependant, la majorité des co-investisseurs sont des acteurs privés, notamment industriels et institutionnels.
Avec des tickets moyens de premier financement d’un million d’euros, le Faim ambitionne avant 2026, d’augmenter ce montant et de réinvestir une à deux fois dans les startups actuellement bénéficiaires. « Cela dit, certaines entreprises ne pourront malheureusement plus bénéficier de notre soutien », précise Stéphane Villecroze, le président de Demeter.
Trois piliers de sélection pour Faim : industrie, impact et territoire
« Nous avons confié la gestion du fonds à la société Demeter, un acteur du capital investissement engagé en faveur de la transition écologique », explique Émeline Baume.
Demeter, spécialiste de l’investissement en capital à risque, est chargé de sélectionner les entreprises bénéficiaires. « Avec ce fonds nous accompagnons la création et le développement d’entreprises industrielles locales et durables, développant des solutions à impact positif. La thèse de chaque investissement repose sur trois piliers : industrie, impact et territoire », explique Stéphane Villecroze.
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La Métropole de Lyon, de son côté, se charge de trouver des solutions immobilières et foncières, « ainsi que de faciliter le recrutement et la mise en réseau avec d’autres acteurs du territoire, en fonction des filières d’activités économiques », précise Émeline Baume. Depuis le lancement du fonds, « 8 720 m² d’usines ont été établis sur les territoires de Lyon et de Saint-Étienne ».
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