Connu dans le monde entier pour son mobilier en métal coloré dédié à l’univers du jardin, Fermob (162 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023, 550 salariés) fait de l’écoconception « un préalable à la création de tout nouveau produit », selon les mots de Baptiste Reybier, le directeur général de la marque. Ce qui veut dire, concrètement, une prise en compte de l’impact écologique de ses produits pendant tout son cycle de vie.
C’est dans cet esprit que Fermob est le premier industriel français à avoir mis au point, « au terme d’une réflexion interne de plus de dix ans », ses propres indices de réparabilité (en fonction de la « démontabilité », de la disponibilité des pièces détachées et de la technicité des réparations) et de « recyclabilité » (potentiel de recyclage du mobilier en fin de vie).
« Il n’y avait pas d’indicateurs existants qui nous semblaient pertinents et “challengeants”. Donc nous avons voulu tracer notre propre route en créant des indices concrets et simples à comprendre pour que l’on progresse », détaille Baptiste Reybier.
Et, après avoir passé au crible les 300 références de son catalogue, il ressort que 87 % des produits sont jugés avec une « réparabilité facile, à la portée du particulier » et 95 % sont classés « totalement recyclables ». « Factuellement, ces résultats sont très satisfaisants. Et l’objectif n’est pas d’être à 100 %, car cela voudrait dire prendre des décisions pas réalisables en termes de business », poursuit le directeur général de Fermob.
En revanche, ces indicateurs sont pris en compte lors de la création de nouveaux produits, et permettent d’orienter la sélection des composants retenus pour la fabrication 100 % made in France.
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