LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Le Graton lyonnais se met au vert

Le Graton lyonnais s’est allié avec les sociétés Méthavarèze et Isère BioDéchets qui œuvrent pour la production de gaz vert local et le traitement de biodéchets.

Le partenariat a été signé en février dernier : Le Graton lyonnais (19 collaborateurs, 4 millions d’euros de chiffre d’affaires par an), spécialisé comme son nom l’indique dans la fabrication de ce produit emblématique de la gastronomie lyonnaise, s’allie aux sociétés Méthavarèze et Isère BioDéchets qui œuvrent pour la production de gaz vert local et le traitement de biodéchets.

L’idée : transformer grâce à la méthanisation les déchets du Graton lyonnais — des résidus de gras de porc — en gaz vert (ensuite utilisé en électricité, chaleur ou gaz naturel) et en fertilisant pour les terres agricoles.

« Tout est bon dans le cochon, rien ne se perd », sourit Xavier Lacroix, le dirigeant de la société Le Graton lyonnais, détenue par le fonds lyonnais Solexia, dont l’usine produit sept à huit tonnes de gratons par semaine (!) à Reventin-Vaugris (Isère) à une quarantaine de kilomètres de Lyon.

Des déchets traités à cinq kilomètres de l’usine

« Au départ, ce sont les agriculteurs du coin qui nous ont proposé cette initiative. On fournit nos déchets et ils s’occupent ensuite de la valorisation. Nous voulions depuis longtemps trouver une solution de valorisation de nos déchets de fabrication qui s’inscrive dans une démarche écoresponsable et vertueuse. La mise en place de ce circuit court répond à toutes nos attentes initiales et nous permet d’accroître considérablement notre RSE », poursuit Xavier Lacroix.

La formule a plusieurs avantages : les déchets sont désormais traités à cinq kilomètres de l’usine, « réduisant fortement les distances de transport de déchets », puis le compost naturel issu de la méthanisation remplace les engrais chimiques et améliore les propriétés physiques des sols. Autre point non négligeable, la solution permet au Graton lyonnais de faire baisser la facture de près de 40 % par rapport aux procédés de recyclage classiques.

Malki Bensefia

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