Il est élu dans les monts du Lyonnais depuis 2008 et il a exercé des responsabilités dans le monde économique, localement, avant de se consacrer à 100% à des mandats électifs depuis 2017. Conseiller municipal de Pomeys en mars 2008, puis maire de Saint-Symphorien-sur-Coise (la ville natale d’Antoine Pinay) en mars 2014, Thomas Gassilloud préparait depuis lors sa candidature aux législatives de 2017.
Le retrait de Christophe Guilloteau, devenu président du conseil départemental du Rhône en 2015 rebattait en plus les cartes. Candidat déclaré depuis fin 2016, Thomas Gassilloud décroche l’investiture LREM au printemps 2017 qui lui donner un coup de pouce supplémentaire. Représentant de la nouvelle génération politique, Thomas Gassilloud est réélu facilement en 2022 avec 63,8%.
Expert des questions de défense nationale
Très impliqué sur les questions de défense nationale, il préside la commission dédiée à l’Assemblée nationale et multiplie les déplacements à l’étranger. Lors d’un récent saut en parachute, il se réceptionne difficilement il y a quelques semaines, l’obligeant à faire campagne avec une jambe mal en point et des béquilles. Grâce à sa forte implantation locale, cette mésaventure ne le handicape pas plus que cela.
Il finit en tête au 1er tour dimanche dernier avec 32,5%, mais il est quand même talonné par la candidate du RN avec 31,15% des voix. La candidate du NFP, Florence Janine Jacqueline Perrin, arrivée 3e avec 23,6% se retire durant l’entre-deux-tours conformément aux directives nationales. Dès lors, Thomas Gassilloud voyait s’ouvrir les portes de sa réélection sans trop d’inquiétude. Hier, il a pratiquement retrouvé son score de 2022, mais pas avec le même adversaire.
À 43 ans, Thomas Gassilloud fera désormais partie des députés chevronnés. Les questions de défense nationale étant d’une actualité brûlante ces dernières années, avec les conflits géopolitiques et le vote de la loi de programmation militaire d’un montant historiquement élevé, Thomas Gassilloud sera, à coup sûr, à nouveau sur la brèche. Et ce, a fortiori, dans une configuration inédite d’Assemblée nationale morcelée en 3 blocs, dont aucun ne détient une majorité.
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