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Frédéric Merlin prend la parole pour rassurer. Alors qu’il présentait ce vendredi un point sur la situation et les perspectives aux salariés du BHV Marais, le propriétaire lyonnais de la célèbre enseigne parisienne affirme se rapprocher de l’équilibre économique.
« Quand nous avons repris la marque BHV en novembre 2023, nous nous sommes engagés dans un grand défi : donner un nouveau souffle à une enseigne prestigieuse et emblématique de la ville de Paris, mais qui était sur une trajectoire de fermeture avec des pertes de 15 millions d’euros par an depuis plusieurs années. On ne peut pas tout faire en quelques mois mais nous sommes déjà sur la voie du retour à l’équilibre économique », explique le trentenaire lyonnais, fondateur du groupe SGM qui détient également 11 centres commerciaux et 7 magasins Galeries Lafayette dans le cadre d’un accord d’affiliation.
Frédéric Merlin se dit « très confiant »
Une façon, pour Frédéric Merlin, de « rétablir plusieurs vérités et répondre à des polémiques infondées qui ont marqué les semaines précédentes ». Une référence à des articles de presse faisant état de la grogne et de difficultés financières. « Je suis très confiant sur notre capacité à terminer l’année 2024 sur un résultat positif », poursuit-il.
Et si le dirigeant lyonnais reconnaît des retards de paiement « allant jusqu’à 45 jours », il s’agit selon lui de problèmes informatiques et annonce la mise en place d’un « nouveau système de facturation, qui sera opérationnel dans quelques mois » et qui devra permettre de régler « plus facilement et plus rapidement » les factures. Au total, le groupe SGM prévoit d’investir 12 millions d’euros « dans le développement de nouvelles structures dédiées à l’enseigne qui n’existaient pas auparavant ».
Des départs ne seront pas remplacés
L’entrepreneur lyonnais entend aussi mettre en place une « organisation plus agile, plus performante et moins coûteuse ». En clair, réduire la voilure du BHV Marais. Comme il s’était engagé lors de la reprise à ne pas faire de plan social, Frédéric Merlin prévoit de ne pas remplacer « certains départs volontaires ou en retraite, là où ce n’était pas absolument nécessaire, tout en recrutant sur les nouvelles structures développées pour le BHV. »
Et Frédéric Merlin de conclure en voulant mener ces évolutions « dans le cadre d’un dialogue social régulier et constructif ».
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