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C’est une première à l’échelle nationale. Dans le cadre de la révision du plan climat, le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, lance la Convention Métropolitaine pour le climat. Cette démarche collective réunira pendant cinq mois des habitants de toute la Métropole chargés de réfléchir aux enjeux de l’adaptation au changement climatique.
« La Métropole de Lyon agit depuis 2020 pour l’adaptation au changement climatique et a pris des mesures décisives pour répondre à cette urgence sur la végétalisation de l’espace public et sa désimperméabilisation. Nous allons continuer et poursuivre ces actions en intégrant les citoyens dans la démarche à travers cette Convention Métropolitaine », souligne le président métropolitain.
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Bruno Bernard : « Je compte sur leur travail »
Cette Convention s’étendra sur cinq week-ends entre septembre et janvier et comptera 100 Grands Lyonnais. « La composition de cette convention se veut en miroir de la population métropolitaine en termes de genres, d’âges, de territoires, de catégories socio-professionnelles et de niveaux de diplôme », renseigne Laurence Boffet, vice-présidente participation et initiatives citoyennes à la Métropole.
Les participants, indemnisés à hauteur de 150 euros par weekend de travail, seront ainsi chargés d’identifier les priorités pour repenser les lieux de vie du territoire (habitat, espaces publics), ses activités (économiques, culturelles, sportives, éducatives) et ses rythmes de vie et solidarités.
« Il sera demandé aux membres de cette convention d’être particulièrement attentifs à l’impératif de justice sociale dans l’adaptation au changement climatique, et à la nécessité que notre territoire reste vivant, animé et dynamique, insiste Bruno Bernard. Je compte sur leur travail pour nous aider à écrire une feuille de route pour l’adaptation de la collectivité aux nouvelles réalités climatiques. »
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Des températures proches des 50 degrés
Cette Convention Métropolitaine, dont le coût est estimé à 300 000 euros par la collectivité, est une brique supplémentaire des actions engagées par l’exécutif écologiste dans la révision du plan climat.
« Avec ce nouveau plan climat, nous mettons tout en œuvre pour gérer l’inévitable et éviter l’ingérable, expose Philippe Guelpa-Bonaro, vice-président climat, énergie et réduction de la publicité au Grand Lyon. La Métropole de Lyon est l’un des territoires qui se réchauffent le plus vite en France, et nous sommes de plus en plus sujets aux vagues de chaleur et canicules. »
D’ici à 2050, la métropole devrait connaître jusqu’à 40 nuits tropicales (où le mercure ne descend pas en dessous des 20 degrés la nuit) en moyenne par an, soit deux à trois fois plus qu’aujourd’hui. « Nous devons travailler pour nous adapter à des conditions climatiques plus difficiles et des températures qui pourraient monter à des niveaux jamais connus proche des 45 ou 50 degrés », conclut l’élu écologiste.
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