LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Christophe Sapet : Objectif montée en gamme

L’ancien dirigeant d’Infogrames et de Navya a racheté, en 2022, avec des amis investisseurs, une grande bastide provençale avec ses vignes dans le Gard.

Christophe Sapet avait d’abord pensé se lancer dans la vigne dès 2021, lorsqu’il a racheté et restauré le splendide Château de Taulignan avec son vignoble, posé à trois kilomètres de Vaison-la-Romaine (Vaucluse), pour en faire sa résidence principale. « Mais la vigne était en trop mauvais état, alors j’ai pris la décision de tout arracher l’année dernière et de planter des oliviers à la place. On n’est pas loin de Nyons, la production sera plus facile à valoriser », raconte le multientrepreneur, tour à tour dans les aventures Infogrames, Infonie, Navya… Christophe Sapet met alors ses envies de devenir viticulteur de côté.

« Ce projet, c’est une histoire de copains qui aiment boire du vin »

Mais pas pour longtemps puisqu’il participe, l’année suivante en 2022, au rachat d’une vaste bastide provençale (là aussi à réhabiliter) à Cornillon, aux portes de la vallée de la Cèze dans le Gard avec une demi-douzaine de coinvestisseurs majoritairement lyonnais.

Le terrain : une dizaine d’hectares de vignes et huit en fermage (avec une partie classée en appellation côtes-du-rhône) dont la production – vins rouges et blancs – est commercialisée sous le nom de Château de l’Olivète.

Une conversion en bio

« Ce projet, c’est une histoire de copains qui aiment boire du vin », rembobine Christophe Sapet, accompagné notamment dans cette aventure par son « vieux compagnon de route » Henri Coron. S’il s’est d’abord beaucoup occupé, fort de son expérience au Château de Taulignan, de la restauration de la bâtisse qui accueille séminaires et mariages, Christophe Sapet a aussi les idées claires pour le vignoble, qui peut produire jusqu’à 120 000 bouteilles par an les bonnes années.

Et, pour être honnête, l’idée n’est pas de continuer à produire du côtes-du-rhône vendu de 8 à 10 euros en boutique (pour 20 000 bouteilles environ) et d’écouler le reste de la production auprès de négociants comme le faisaient les anciens propriétaires. « Nous avons une optique de montée en gamme avec une restructuration du vignoble. Nous sommes notamment à la recherche d’un vinificateur », rapporte Christophe Sapet.

La première décision radicale a d’ailleurs été, dès le rachat, d’engager une conversion vers une agriculture biologique.

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