Quelques jours après l’annonce de l’OPA du Britannique Bridgepoint, associé à l’Américain General Atlantic et aux principaux dirigeants d’Esker, Jean-Michel Bérard, le fondateur de l’éditeur informatique lyonnais, explique les raisons qui l’ont poussé à accompagner personnellement cette OPA. « Nous sommes bien en phase avec eux sur les valeurs. Ils ont bien compris notre métier et ses enjeux. Avec leur puissance, nous allons pouvoir accélérer notre croissance. Ils sont plus focalisés sur notre développement que sur la rentabilité. À titre personnel, je vais réinvestir 60% de ma participation dans Esker ».
Presque 40 ans après sa création, Esker est devenu un acteur majeur dans l’univers des solutions de dématérialisation et d’automatisation des processus de gestion avec une clientèle de grands comptes et d’ETI. Esker a réalisé un très bon premier semestre 2024 avec près de 100 millions d’euros de facturations pour 9,3 millions de bénéfice net (+ 25%).
Sur l’ensemble de l’année, Esker, qui a franchi la barre des 1 000 salariés dans le monde, devrait approcher des 200 millions d’euros de chiffre d’affaires. Jean-Michel Bérard jette un regard amusé sur ses débuts en 1985: « A l’époque, j’espérais avoir une entreprise d’une vingtaine de personnes et tenir le coup un certain temps. J’étais loin d’imaginer ce que nous sommes devenus ».
Venu plancher au Forum Lyon Pôle Bourse, Jean-Michel Bérard avoue, le sourire aux lèvres, avoir rencontré quelques investisseurs trouvant le montant de l’OPA pas assez élevé. A 262 euros l’action, l’offre valorise Esker 1,621 milliard d’euros pour 100% du capital.
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