La société biopharmaceutique lyonnaise, spécialisée dans le traitement des maladies neurologiques rares, vient de signer un accord avec Synerlab au terme duquel ce groupe européen de sous-traitance pharmaceutique, va fabriquer les premiers lots de la formulation pédiatrique mise au point par Theranexus pour le traitement de la maladie de Niemann-Pick de type C (NPC).
Cette maladie neurodéveloppementale sévère touche près de 1 500 patients en Europe, dont 71 % atteints d’une forme pédiatrique. La solution buvable de Theranexus (miglustat) représente une innovation décisive. Elle est plus adaptée à une population de patients jeunes que des gélules. Elle représente une vraie avancée.
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« C’est un partenariat stratégique », explique Mathieu Charvériat, PDG de Theranexus. Fort de son expertise en formulation et en production industrielle, Synerlab Développement prendra en charge la production et la validation des lots commerciaux, selon les réglementations de l’EMA en vigueur.
Theranexus pourra ensuite procéder au 2nd semestre 2025 au dossier d’enregistrement centralisé auprès de l’Agence européenne du médicament -EMA-, en vue d’un lancement commercial avant la fin de l’année 2026″.
Theranexus travaille sur la maladie de Batten
Theranexus travaille également sur d’autres projets, entre autres, autour de la maladie de Batten : « Les besoins de financement pour le projet NPC sont nettement inférieurs à ceux nécessaires à notre projet dans la maladie de Batten, moins de 2 millions d’euros pour un enregistrement en Europe, sachant que le marché du NPC adressable est estimé à plus de 200 millions d’euros, avec une forte exclusivité conférée par notre propriété industrielle. »
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« Nous explorons diverses voies de financement et sommes d’ores-et-déjà en discussions très avancées avec plusieurs partenaires industriels pour exploiter ce produit dans différents territoires en commençant par l’Europe. Au-delà du fort intérêt financier, ce projet constituera également une opportunité de poursuivre le développement dans la maladie de Batten », ajoute Mathieu Charvériat, qui a pris la suite de Franck Mouthon à la tête de la biotech lyonnaise, issue du CEA, et qu’ils ont, tous les deux, co-fondée en 2013.
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