LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Vincent Gal et Kévin Berthon propulsent le Doctolib de la médecine douce

La startup lyonnaise Liberlo, qui ambitionne devenir le Doctolib des médecines douces, lève 2,2 millions d’euros auprès de son partenaire historique Apicil.

Fondée en 2019 par Vincent Gal et Kévin Berthon, Liberlo (une trentaine de collaborateurs), franchit un nouveau cap dans sa vocation affirmée de devenir « la référence française dans le secteur des médecines douces » avec sa solution de prise de rendez-vous en ligne. Pour cela, la jeune pousse qui a l’objectif de « démocratiser et sécuriser l’accès aux médecines douces » vient de lever 2,2 millions d’euros auprès de son partenaire historique Apicil qui détient désormais 61 % du capital.

Portée par l’élan de cette levée de fonds, Liberlo prévoit pour 2025 une plateforme 2.0 « plus performante ». Cela, dans le but de « continuer à faciliter la prise de rendez-vous avec des ostéopathes, sophrologues, naturopathes ou autres praticiens de médecine douce dans tout l’Hexagone », déclarent les fondateurs.

L’outil développé par les deux entrepreneurs lyonnais vise à faciliter et sécuriser un domaine « pas encore entièrement réglementé, bien que de plus en plus d’initiatives aillent dans ce sens », reconnaît Kévin Berthon. Pour ce faire, poursuit-il, « nous offrons aux utilisateurs un réseau de praticiens certifiés, répondant à des critères tels qu’un certain niveau de formation ou le respect d’un code de déontologie. »

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« On bénéficie de la force de frappe d’Apicil »

À l’origine du projet se trouve l’histoire de deux hommes. « J’étais chef de projet digital dans le service marketing d’Apicil lorsque j’ai rencontré Vincent. Lui, il était développeur web en freelance, et on s’est retrouvés dans le cadre d’un projet pour la société. Ça a bien matché entre nous deux, et depuis, on a continué ensemble ! », raconte Kevin Berthon.

Leur projet entrepreneurial est né d’un constat partagé : « Les Français étaient très demandeurs de médecines douces, notamment depuis le covid, mais ne savaient pas comment y accéder. De plus, les praticiens qu’on interrogeait considéraient qu’une plateforme de gestion était indispensable. » Ainsi, en 2021, ils rejoignent l’incubateur H7 à Lyon, dans le cadre du programme Apicil Prévention. « Cela nous a permis de bénéficier d’un meilleur accompagnement et de surmonter le côté un peu solitaire de l’entrepreneur, qui peut être une difficulté au départ », reconnaissent-ils.

➔ À lire aussi : À la Part-Dieu, le groupe Apicil prend de la hauteur

Soutenu par Apicil depuis ses débuts, le 3e groupe de protection sociale en France apporte à Liberlo bien plus qu’un simple support financier : « On bénéficie de ressources, de réseaux, d’une force de frappe et d’une notoriété. C’est ce qui nous différencie sur notre marché », affirment les deux entrepreneurs.

Ambitionnant un chiffre d’affaires de 250 000 euros cette année, la start-up lyonnaise souhaite également poursuivre son déploiement, avec l’ouverture récente d’un bureau commercial à Versailles et une quinzaine de recrutements prévus à Lyon et à Paris, afin de s’affirmer comme « le réflexe de tous les français qui s’intéressent à la médecine douce ».

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