NEWSLETTER
Antonio et Marco Morreale ont littéralement grandi dans la pizzeria du paternel, installée dans le 6e arrondissement. Mais les frangins, issus d’une famille de restaurateurs siciliens en exercice depuis 1966 à Lyon, ont décidé de casser le modèle familial un peu pépère.
Tous deux diplômés de l’Institut Paul Bocuse, ils voient les choses en grand. Et cela, depuis l’ouverture de leur premier restaurant, à Tassin-la-Demi-Lune il y a quatre ans, alors qu’ils avaient 20 et 23 ans.
➔ À lire aussi : Dominique Giraudier (Institut Lyfe) : « Un nouveau nom pour rayonner à l’international »
« Dès l’ouverture de notre premier restaurant, on a pensé au restaurant suivant. On me demande souvent “pourquoi tu vas aussi vite ? ”. Mais ce n’est encore que le début et on n’a pas envie de se donner de limite. Avec mon frère, on a ça dans le sang », pose Antonio Morreale, à la tête d’un groupe spécialisé dans la pizza sicilienne de 150 collaborateurs (12 millions d’euros de chiffre d’affaires attendus cette année) qui compte cinq restaurants dans la métropole lyonnaise, un glacier et sept distributeurs à pizza.
Sans oublier, depuis quelques semaines, deux premiers franchisés dans le 6e arrondissement et à Limonest.
Antonio et Marco Morreale : « On n’arrive pas à s’arrêter »
« C’est un rêve qui se réalise. C’était notre but depuis tout gamin avec mon frère de monter le premier réseau de franchise en France dédiée à la trattoria sicilienne », déclare Antonio Morreale, qui se donne comme objectif d’ouvrir deux restaurants par an pour débuter en franchise.
Hyperactifs, Antonio et Marco Morreale ont également inauguré, en mai dernier, un glacier Gelateria Gloria rue Grenette, dans le 2e arrondissement.
➔ À lire aussi : Antonio et Marco, Jordan Tomas… Qui sont les rois de la pizza à Lyon ?
« Là aussi, on aimerait bien dupliquer le concept. Quand on est partis, on n’arrive pas à s’arrêter », sourit l’aîné des frères Morreale, qui fourmillent de projets et d’envies. Comme celui d’ouvrir, un jour, une table gastronomique italienne à Lyon.
« On imagine un petit restaurant d’une vingtaine de couverts », rapporte Antonio Morreale. Les deux frères pas encore trentenaires ne mentent pas quand ils disent avoir « beaucoup d’ambition ».
Merci d’avoir lu cet article ! Si vous avez un peu de temps, nous aimerions avoir votre avis pour nous améliorer. Pour ce faire, vous pouvez répondre anonymement à ce questionnaire ou nous envoyer un émail à [email protected]. Merci beaucoup !
