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Ancien cadre resté plus de 15 ans chez Nestlé, en Suisse, à Athènes ou en Floride, Guillaume Langloy a monté Loutsa en 2019 avec son épouse Caroline pour redonner ses lettres de noblesse à la torréfaction urbaine. « Il y a 30 ou 40 ans, on trouvait des torréfacteurs dans tous les quartiers ou presque, mais ce métier a peu à peu disparu au profit des multinationales. Notre logique avec Loutsa, c’est de ramener cette torréfaction dans les quartiers », détaille le chef d’entreprise.
Le concept de l’enseigne repose sur ses « fabriques », des espaces coworking uniques entre coffee-shop et boutique, où les clients viennent déguster leur café de spécialité torréfié sous leurs yeux quelques minutes auparavant.
Une activité boostée par le B2B
Guillaume Langloy compte aujourd’hui 9 boutiques en France (5 à Lyon, 3 à Paris, 1 à Saint-Étienne) et a notamment reçu Bruno Bernard et Grégory Doucet, lors de leur déambulation en Presqu’île mi-octobre, dans son adresse de la place d’Albon.
« En plus de nos boutiques et de nos ventes de café sur internet, nous avons structuré notre activité professionnelle en B2B, avec des offres dédiées pour accompagner les professionnels (restaurateurs, cafés, hôtels et entreprises), qui représente déjà 30 % de notre chiffre d’affaires. »
Loutsa (52 collaborateurs) travaille ainsi avec des établissements lyonnais réputés comme la Brasserie Georges, le Sofitel Bellecour, l’hôtel Pullman de la Part-Dieu ou encore la maison Pralus.
« On reste avant tout des artisans, mais on a bien l’intention de secouer le marché et de dupliquer notre modèle à l’étranger », souligne le dirigeant qui vise les 10 millions d’euros d’activité d’ici fin 2025.
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