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Pour Elvire Charre, Alsacienne de naissance, la région lyonnaise est un peu comme une deuxième région de coeur. Elle y a effectué ses études d’ingénieure, à l’INSA de Lyon, avant d’y revenir à deux reprises à la centrale du Bugey de 2005 à 2015 et, depuis le printemps 2023, comme patronne de la centrale nucléaire.
Entre-temps, elle est passée par celle de Chinon et, surtout par Fessenheim, de 2015 à 2023. Huit ans pendant lesquels elle a vécu la fin d’exploitation de la centrale alsacienne comme directrice adjointe. Puis, à partir d’octobre 2020, directrice du site, c’est elle qui a été chargée du « chemin inédit de la déconstruction ».
Une période douloureuse avec « énormément d’émotion quand vous arrêtez définitivement une centrale qui fonctionne parfaitement bien ». Aujourd’hui, à la tête des 4 réacteurs du Bugey, elle a pour mission de « mener ces 4 réacteurs à 50 ans d’existence ». Mais aussi de travailler sur l’implantation d’une nouvelle paire d’EPR 2 à Saint-Vulbas.
Avec, à la clé, des investissements majeurs à venir. « L’électricité nucléaire est l’énergie la plus décarbonnée. Nous avons des équipes d’une immense qualité professionnelle, mobilisées autour d’un projet collectif passionnant », explique-t-elle. Elvire Charre sera l’une des invitées vedettes des 22es Entretiens de Valpré, le 15 novembre prochain à Écully sur le thème « Faire société en entreprise. Un peu, beaucoup, jusqu’où ? » Elle précise la raison de sa présence à Valpré la semaine prochaine.
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