LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Gilles Gascon : « Il faut sauver l’écologie de l’écologisme politique »

Maire (LR) de Saint-Priest et conseiller métropolitain depuis 2014, Gilles Gascon a été élu début janvier à la présidence du groupe La Métro Positive, première force d’opposition du conseil métropolitain. Et compte bien construire un projet capable de battre les écologistes en 2026.

Vous avez été élu mercredi 8 janvier à la présidence de La Métro Positive, premier groupe d’opposition au conseil métropolitain. Comment abordez-vous ces nouvelles responsabilités ?

Gilles Gascon : C’était une évidence pour moi de briguer la présidence du groupe de par mon parcours et ma bonne entente avec les collègues. Philippe Cochet étant empêché (Condamné pour détournement de fonds publics, le maire de Caluire et président de La Métro Positive a dû quitter ses mandats, NDLR), on se remet aujourd’hui en ordre de bataille pour la suite et c’est une très bonne nouvelle.

On va maintenant travailler main dans la main avec notre groupe sur les sujets les plus importants comme la ZFE, la mobilité, la sécurité… Et nous allons surtout poursuivre les discussions entamées avec d’autres groupes politiques, pour montrer que nous ne sommes pas les seuls opposés au dogmatisme des écologistes.

Il faut sauver l’écologie de l’écologisme politique. Nous sommes tous sensibilisés à ce qu’il se passe sur la planète, mais nous n’avons pas attendu les écologistes pour agir.

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Vous dénoncez depuis 2020 les positions « idéologiques » de la majorité actuelle. Comment comptez-vous préparer l’alternance durant les quinze prochains mois à venir avant les prochaines élections métropolitaines ?

Nous allons construire un programme avec des projets concrets et pragmatiques qui touchent au plus près les métropolitains. Les écologistes veulent rayer l’automobile de la carte, mais ils abandonnent en parallèle le plan métro.

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Ils dépensent un demi-milliard d’euros pour les autoroutes à vélo. Nous ne sommes pas contre le vélo, mais les choses peuvent se faire progressivement, sans opposer les citoyens les uns aux autres. Il faut aujourd’hui répondre aux questions de stationnement, de circulation, de sécurité qui touchent la plupart des métropolitains.

On va répondre à toutes ces questions en apportant des solutions pragmatiques, pour tourner la page de cet exécutif EELV-LFI.

Quel rôle comptez-vous jouer lors de ces prochaines métropolitaines. Vous, Gilles Gascon, pourriez être la tête de la liste à droite ?

Il faudra compter sur moi d’une manière ou d’une autre. On ne peut pas avancer sur le sujet de la Métropole sans tenir compte du président du groupe d’opposition le plus important du conseil métropolitain.

On travaille avec notre groupe, on réfléchit de quelle manière on va y aller et les discussions vont ensuite s’enclencher très rapidement. Je ne sais pas si ces nouvelles responsabilités à la tête du groupe peuvent faire pencher la balance en ma faveur, mais tout est ouvert. Nous allons travailler de manière collective et les choses vont pouvoir avancer sereinement.

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