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Elle avait seulement 25 ans lorsque sa mère fut diagnostiquée de la maladie d’Alzheimer. Depuis, la lutte contre cette maladie est devenue un véritable moteur dans la vie de Christelle Bardet. Accompagnant sa mère pendant 14 ans, elle découvre une pathologie « terrifiante, mais pleine de poésie et de surprises drôles ». Encouragée par son amie journaliste Valérie Expert, elle écrit et publie en 2019 Quand Maman plantait des brosses à dents, un témoignage émouvant qui intègre une touche d’humour pour « voir la maladie sous un autre angle ».
Son intérêt pour la cause se concrétise à la fois par ce livre, mais aussi par son engagement au sein de l’association France Alzheimer Rhône qui l’a beaucoup soutenue. « Ils m’ont aidée à comprendre la maladie et à mieux accompagner le processus, notamment à une époque où l’on parlait très peu d’Alzheimer », explique Christelle Bardet. Une aide qui l’a incitée à se mobiliser à son tour en rejoignant le conseil d’administration de l’association. « Il m’a paru logique de rendre ce qu’on m’a transmis », affirme-t-elle.
Une lutte aux côtés de son mari Laurent Gerra
Ancienne journaliste et fondatrice du magazine Le Féminin, entre autres, Christelle Bardet dirige désormais la communication de son mari, Laurent Gerra. « Il a connu ma mère donc il a aussi été très touché par la cause », explique-t-elle.
Le combat de la Lyonnaise est ainsi partagé par l’humoriste, comme en témoigne sa présence le lundi 25 novembre lors de la 3e édition du gala de la Fondation Recherche Alzheimer à Lyon, un événement phare pour Christelle Bardet : « À l’époque, j’ai été contactée par la fondation par l’intermédiaire de mon amie Agathe Natanson, l’épouse de Jean-Pierre Marielle, malheureusement décédé de la maladie. Ils organisaient un gala à Paris depuis 20 ans, et je me suis dit : pourquoi ne pas apporter mon énergie et mon carnet d’adresses pour organiser sa version régionale, en Aura ? »
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Durant les trois mois qui précèdent le spectacle, le travail au sein de la fondation s’intensifie pour elle. Une préparation et une « réflexion non-stop » avec pour objectif final de lever des fonds pour la recherche pour une pathologie toujours sans traitement : « J’espère que nous serons la génération capable de mettre la maladie d’Alzheimer KO », déclare Christelle Bardet.
Un combat face à une maladie qui touche le patient mais aussi son entourage : « Elle fait vivre un ascenseur émotionnel. Il est crucial de ne pas rester seul et de se tourner vers les entités qui peuvent apporter des solutions », conseille-t-elle, soulignant aussi la satisfaction de ceux qui s’engagent : « Faire le bien, c’est une énergie, une fierté. C’est aussi prendre soin de soi-même. »
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